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De nouvelles façons de prévenir le diabète à RDP

Le bénévole Gonzalex Pierre prépare des trousses de saines habitudes de vie.
Le bénévole Gonzalex Pierre prépare des trousses de saines habitudes de vie. Photo: Courtoisie

Le Fond-action santé communautaire Bénise Normil change de cap pour lutter contre le diabète de type 2 à Rivière-des-Prairies et misera désormais sur des capsules en ligne et des «kits de saines habitudes de vie».

L’organisme a entamé une réflexion après s’être retiré de la Corporation de développement communautaire de Rivière-des-Prairies, en 2019.

«Nos défis financiers nous ont amené à réfléchir sur les façons de réorienter l’organisme pour continuer à desservir la population», explique le directeur et fondateur, Pierre Reginald Azar.

«On a changé de paradigme, on a mis un nouveau programme en place.» -Pierre Reginald Azar, directeur et fondateur de Fond-Action Santé communautaire Bénise Normil

Faute de financement, il n’y a plus d’élèves formés comme «agents communautaires»  à l’école secondaire Jean-Grou pour sensibiliser leurs cadets aux saines habitudes. Par contre, une nutritionniste vient d’être embauchée pour animer une capsule sur Internet à l’intention des parents et des jeunes.

L’équipe de bénévoles continuera également à distribuer des trousses de saines habitudes de vie aux familles vulnérables en collaboration avec l’épicerie Maxi de Rivière-des-Prairies. Dans chacun de ces ensembles, on trouve des fruits et des légumes, mais aussi de l’information sur les façons de prévenir le diabète de type 2.

Des bourses de 100$ seront également offertes une fois par an à des familles pour leur permettre d’inscrire leurs enfants à des activités sportives.

Une lutte à poursuivre

Le Fond-Action santé communautaire Bénise Normil a vu le jour en 2014. Pierre Reginald Azar, l’a nommé d’après sa mère, emportée par le diabète de type 2 alors qu’elle n’avait que 39 ans.

Il croit que la prévention peut faire en sorte que les jeunes adoptent de saines habitudes de vie et évitent ainsi ce triste destin.

«Plusieurs ne le savent pas , mais avec les saines habitudes de vie, on peut retarder le développement de la maladie», souligne-t-il.

Il rappelle que Rivière-des-Prairies est l’un des quartiers où la prévalence du diabète de type de 2 est plus élevée que la moyenne. Il mentionne que la communauté haïtienne est «très à risque».

En 2015-2016, la prévalence du diabète s’élevait à 10% dans le réseau local de services de la Pointe-de-l’Île, englobant Anjou, Rivière-des-Prairies et Montréal-Est. À titre comparatif, elle s’élevait à 8,7% dans l’ensemble de la région de Montréal, selon les données fournées par le CIUSSS de l’Est-de-l’Île.

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