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Les Cercles des Jeunes Naturalistes ont 85 ans

André St-Arnaud et André Cyr posent devant une des mascottes des CJN depuis 1984, l'ours Bruno le Grognon.
André St-Arnaud et André Cyr posent devant une des mascottes des CJN depuis 1984, l'ours Bruno le Grognon. Photo: Emmanuel Delacour/TC Media

Les Cercles des Jeunes Naturalistes (CJN) célèbrent leur 85e anniversaire, un évènement qu’ils soulignent en grand en offrant une foule d’activités.

Dans les bureaux du complexe du Jardin botanique, André St-Arnaud, directeur général des CJN à Montréal explique l’origine de l’organisme. « Ce fut créé à l’époque par les religieux. Le fondateur est le frère Adrien Rivard qui aboutit son projet grâce à l’appui du Frère Marie-Victorin, relate M. St-Arnaud. C’est ainsi que le 27 février 1931, les Cercles des Jeunes Naturalistes voient le jour.»

Aujourd’hui, les chapitres des CJN existent un peu partout au Canada, mais aussi dans le monde. On compte même des membres au Cameroun et au Maroc, qui de temps en temps communiquent avec leurs collègues du Québec. Partager au-delà des frontières, il s’agissait là d’un des objectifs du fondateur en créant un outil de dissémination de la science inspiré par les groupes scouts.

Modernisation et nouvelles tendances

Toutefois, époque moderne oblige, les moyens de transmettre les connaissances ont bien changé depuis l’époque où les frères Adrien et Marie-Victorin parcouraient le Québec en randonnées. Désormais, l’internet, les tablettes et l’interactivité ont pris la place des herbiers et les collections de fossiles.

«Nous avons un tout nouveau site internet sur lequel les gens intéressés peuvent connaître toutes nos activités. Notre revue, Les Naturalistes propose aussi une foule d’information et des articles écrits par des experts invités», explique André Cyr, coordonnateur des services aux membres pour les CJN et rédacteur adjoint de la publication.

Si les CJN abordent à peu près toutes les branches de la science, de l’astronomie jusqu’à la zoologie, certains domaines fascinent particulièrement les jeunes. «Les animaux préhistoriques, incluant les dinosaures ont toujours la côte. De plus, il y a un intérêt grandissant pour les sciences environnementales, l’écologie et le recyclage. De plus en plus de jeunes s’initient au Land Art, cette discipline qui consiste à créer des objets d’art avec ce que l’on retrouve dans la nature», souligne M. St-Arnaud.

Par ailleurs, il n’y a pas que les «jeunes» qui peuvent faire partie des CJN, puisque tous peuvent y adhérer. Les forfaits pour la famille au coût de 84$ permettent l’accès gratuit au Jardin botanique et à l’Insectarium de Montréal, ainsi que des rabais dans une foule de musées du Québec. Les adultes peuvent aussi s’abonner pour 45$ et des rabais sont offerts aux étudiants et aux personnes âgées de 65 ans et plus.

Les CJN ont pour mission d’éveiller les jeunes et les familles à la découverte et à l’interprétation de la nature par les sciences naturelles, au travers de diverses activités en famille, dans les écoles et dans les camps de jours.

Pour plus d’informations visitez: http://jeunesnaturalistes.org/

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