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Maisonneuve-Rosemont: branle-bas de combat pour accélérer l’analyse des tests

Le laboratoire de microbiologie d’HMR reçoit les échantillons avant de les disperser dans les différents locaux d’analyse.
Le laboratoire de microbiologie d’HMR reçoit les échantillons avant de les disperser dans les différents locaux d’analyse. Photo: Gracieuseté/Hôpital Maisonneuve-Rosemont

Alors que Québec met le pied à l’accélérateur pour améliorer sa capacité de dépistage du coronavirus, les chercheurs de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont «mettent la main à la pâte». Les trois laboratoires de l’établissement peuvent maintenant analyser jusqu’à 1500 tests par jour.

La pandémie a bousculé le quotidien du Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR). Devant la propagation accélérée de la COVID-19, les équipes de l’institution ont changé leur fusil d’épaule: certains laboratoires serviraient désormais à analyser les tests, a-t-on décidé fin-mars.

C’est au laboratoire de microbiologie de l’Hôpital qu’arrivent les échantillons. Des activités d’analyse se sont également ajoutées dans la polyclinique Maisonneuve-Rosemont.

Cet «effort de guerre» permet désormais de tester de 500 à 1500 échantillons par jour au sein de l’établissement rosemontois.

«En moins de 48h, on a tout transformé. On a mobilisé une équipe, on a construit des murs et des cloisons…», résume la chef de service aux opérations pour le Centre de recherche de l’Hôpital, Nathalie Tessier.

Depuis le début du mois de mai, la santé publique a décidé d’augmenter substantiellement sa capacité de dépistage au Québec. À Montréal, les cliniques mobiles se multiplient. Une fois administrés, une importante portion des tests de l’Est de Montréal sont redirigés vers Maisonneuve-Rosemont.

48h: Selon les informations fournies par le CIUSSS de l’Est-de-l’Île, le délai d’analyse s’établit aujourd’hui à environ deux jours.

Adaptation?

Nathalie Tessier convient que les chercheurs en place à HMR sont «habitués» aux procédures d’analyse. Le CIUSSS a tout de même dû mettre en place certaines formations pour les employés.

Selon Mme Tessier, c’est surtout dans leurs horaires de travail que les employés ont dû faire preuve d’adaptation. «C’est sûr que les heures sont plus longues. On a des quarts de travail de soir maintenant», observe-t-elle.

«On est passés de 375 à 1500 tests. Donc ça prend des gens pour répondre à la demande.» – Nathalie Tessier, chef de service aux opérations du Centre de recherche HMR

Des risques?

L’éclosion de COVID-19 ressentie à l’Hôpital n’inquiète pas Mme Tessier, qui assure avoir pris les précautions nécessaires.

«C’est la raison principale pour laquelle on a transformé nos laboratoires. On n’est pas inquiets», explique-t-elle.

La chef d’équipe assure par ailleurs que les laboratoires possèdent la quantité nécessaire d’équipement pour toutes ses équipes. «Des réactifs et de l’équipement de protection, on en a, même s’il peut y avoir des retards dans les commandes», lance-t-elle.

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