Défi YMCA: courir pour une jeunesse épanouie
Des centaines de coureurs — plusieurs armés de leur traditionnelle casquette Ciele — étaient réunis samedi matin au parc Maisonneuve, alors que se tenait la 6e édition du Défi YMCA.
Au total, c’est près de 1000 personnes qui ont participé aux différentes épreuves de courses, la plus longue s’étalant sur 15 km. Il s’agit du plus grand évènement de levée de fonds pour le grand public de la Fondation des YMCA du Québec. Plus de 135 000$ ont été jusqu’à présent amassés, fracassant l’objectif fixé de 100 000$.
Cette somme permettra de fournir une aide financière pour que des jeunes qui n’en auraient pas autrement les moyens puissent participer aux camps d’été du YMCA et à des cours de natation. En outre, les fonds aideront l’organisme à offrir les services d’accompagnateurs aux enfants qui ont des besoins particuliers.
Le Défi permet également de faire la promotion de l’activité physique et de faire rayonner le rôle du YMCA, souligne en entrevue Danielle MacKinnon, responsable du développement philanthropique de la Fondation des YMCA du Québec. «Tout le monde nous connaît, mais personne ne sait vraiment ce qu’on fait», note la vice-présidente.
La mission des YMCA est tout aussi pertinente que lors de sa fondation il y a 173 ans, assure-t-elle. Les programmes sportifs, les camps d’été et le soutien communautaire offert permettent de combattre l’obésité ainsi que les problèmes de santé mentale et d’anxiété. Ils favorisent également l’intégration des nouveaux arrivants et le sentiment de solidarité, à ses dires.
Plusieurs enfants et adolescents, dont plusieurs qui fréquentent les centres ou les camps du YMCA, participaient à la course. L’ambiance festive, l’entraînement en vue d’un examen d’éducation physique, l’implication dans la communauté: les motivations derrière cette grande participation étaient multiples, confie-t-on à Métro.
Les camps, essentiels au développement
Le PDG des YMCA du Québec, Stéphane Vaillancourt, a livré un vibrant plaidoyer sur l’importance des camps d’été.
«Les jeunes continuent à apprendre quand ils sont dans des environnements de camp», explique-t-il. «Ceux qui n’apprennent pas quelque chose pendant l’été, ils souffrent de retard scolaire.»
Il est donc essentiel que ceux qui ont moins de moyens de financiers ne soient pas pénalisés, insiste le président.
Quand on envoie les jeunes en nature, quand on leur fait suivre des cours de natation, quand on les met dans une situation pour se faire des amis, ça les fait gagner en confiance. Ils acquièrent de nouvelles compétences, et ils apprennent mieux à l’école.
Stéphane Vaillancourt, PDG des YMCA du Québec
La Fondation des YMCA du Québec gère plusieurs camps de jours partout au Québec, notamment dans l’Ouest-de-l’Île, à Notre-Dame-de-Grâce et à Cartierville. De plus, un grand camp de vacances, Kanawana, accueille près de 800 jeunes à Saint-Sauveur, leur donnant l’opportunité de faire des expéditions de plein air.