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Des infirmières manifestent à Bordeaux-Cartierville

Photo: Amine Esseghir/TC Media

Plusieurs dizaines de professionnels de la santé affiliés à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) ont décidé de faire une tournée des CIUSSS afin de mettre de la pression dans les négociations des conventions collectives.

Les représentants des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques ont manifesté mercredi devant le Centre d’hébergement et de soins de longue durée de Notre-Dame-de-la-Merci, sous les fenêtres du bureau du Dr Pierre Gfeller, président-directeur général du CIUSSS Nord-de-l’Île-de-Montréal.

Le syndicat a choisi cet établissement de Montréal alors que plusieurs de ses membres sont réunis ces jours-ci tout près, à Laval.

Nancy Bédard, présidente de la FIQ. Photo: Amine Esseghir/TC Media

«Le Conseil national de la FIQ est en assemblée au Sheraton de Laval pour faire le point sur l’état de la situation dans toute la province sur l’avancement des négociations, sur le rehaussement des postes et les heures supplémentaires, a indiqué Nancy Bédard, présidente du syndicat. Le Dr Pierre Gfeller ne veut pas comprendre que la situation doit changer. Il refuse de mettre en place des solutions pour en finir avec les heures supplémentaires obligatoires et réduire la surcharge de travail des professionnels en soins.»

Cet état des lieux est étayé par la représentante des travailleurs du CIUSSS.

«Nous avons cumulé en 2016 et 2017, plus de 350 000 heures en temps supplémentaires obligatoires et en heures effectuées par la main-d’œuvre indépendante, souligne Kathleen Bertrand, présidente du syndicat FIQ du CIUSSS du Nord-de-l’île-de-Montréal. De quoi créer 175 emplois à temps plein.»

Cette manifestation est la première étape d’un périple qu’entreprendra la présidente de la FIQ.

«Je vais dénoncer tous les employeurs qui n’ont pas compris le message du ministre de la Santé pour en finir avec les heures supplémentaires obligatoires, pour créer des postes à temps complet et implanter des ratios», a promis Mme Bédard.

Même si elle note que les choses ont bougé, après la rencontre entre des représentants des infirmières et le ministre de la Santé, Gaëtan Barrette, Mme Bédard observe encore quelques résistances.

«Il y a toujours sept ou huit établissements où les employeurs se paient le luxe de ne rien faire. Ils vont nous entendre et nous voir.»

Le 15 avril, cela fera un an que la FIQ est en négociation pour les conventions collectives de ses membres.

 

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