Julien Ducharme, un photographe en herbe
Alors que mercredi sera célébrée la Journée mondiale de la photographie, plein feu sur Julien Ducharme, un Laurentien de 18 ans aux portes du marché du travail.
Julien Ducharme étudie la photographie au Cégep du Vieux Montréal. Il est l’un de ces jeunes passionnés qui préparent la relève.
Julien Ducharme, du changement dans la photo
Il fait de la photo depuis déjà environ deux ans et a décidé d’en apprendre davantage en s’inscrivant dans un programme d’étude supérieure. «Pour moi, c’est un peu une étape obligée afin de connaître le marché [de la photographie]», explique-t-il.
«Les jeunes aussi sont capables d’apporter du changement dans le domaine de la photographie.»
Tout a commencé lorsque Julien Ducharme était encore au secondaire. Comme plusieurs jeunes de son âge, il était à la recherche d’une passion. Il a commencé à faire de la photo pour se sortir d’une mauvaise habitude. «À l’époque, je jouais de manière atroce aux jeux vidéo. J’ai décidé de changer mon mode de vie en commençant la photographie», dit-il.
Julien Ducharme prend donc de l’assurance en s’impliquant dans son milieu scolaire. À commencer par son école secondaire, et jusqu’à tout récemment, son cégep. Depuis, il déniche de plus en plus de contrats.
Dans ses temps libres, il aime se rassembler avec des amis ou des collègues pour capter les plus beaux endroits de Montréal ou des environs. Par exemple, Julien Ducharme s’est rendu dans une fête foraine pour prendre les manèges et les lumières. «C’est vraiment de [ces événements] que je sors mon inspiration ces temps-ci», mentionne-t-il.
Malgré son jeune âge, Julien Ducharme a obtenu un emploi chez Photo Laplante, un magasin spécialisé dans la vente de produits de photographie.
«Il faut se trouver un spot dans le marché qui nous appartient et qui correspond à notre niveau d’expérience, explique-t-il.
Restrictions
Comme plusieurs autres domaines, le monde de la photographie a été lourdement touché par la pandémie. Pour Julien Ducharme, comme pour d’autres photographes, les contrats se font plus rares. «Je reste encore chez mes parents, donc ça aide», explique-t-il.
Toutefois, ce n’est qu’une question de temps avant le retour à la normale selon lui. Même si les mesures de distanciations physiques et le port du masque pourraient embêter son travail, il est aux premières loges pour faire comprendre certains enjeux.
«Avec les fake news [fausses nouvelles – NDLR], c’est plus important que jamais. La photographie permet de montrer la vérité», souligne l’apprenti.
Julien Ducharme voit grand. Dans quelques années, il aimerait avoir sa propre entreprise professionnelle de photographie. D’ici là, il souhaite acquérir le plus d’expérience possible.