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Assurer la mobilité dans l’arrondissement Saint-Laurent

L'inspecteur Alexandre Ladouceur
L'inspecteur Alexandre Ladouceur Photo: Métro Média/Laurent Lavoie

Dans le but d’assurer une bonne mobilité dans les rues de Saint-Laurent, l’arrondissement a récemment ouvert un poste d’inspecteur. Il veille à ce que citoyens et promoteurs aient les permis nécessaires pour occuper la voie publique.

Alexandre Ladouceur sillonne les différents quartiers de Saint-Laurent. Sur l’avenue Ernest-Hemingway, en début de semaine dernière, il aperçoit des travaux en cours sur un terrain résidentiel.

Le camion de l’entrepreneur est garé sur le trottoir et le chemin de gravier. L’inspecteur se voit obligé d’intervenir. Entre domaine privé et public, «dans ce secteur-ci, il y a une ambiguïté», nous fait-il savoir.

Après avoir expliqué la maladresse à l’un des travailleurs, un avis verbal est remis.

Étant un poste récent, l’heure est davantage à la sensibilisation face à l’obtention de permis. «C’est vraiment les entraves sur les chemins d’accès, donc on parle des trottoirs, pistes cyclables et la rue», soutient l’inspecteur Ladouceur.

Ça touche non seulement les véhicules ou la machinerie, mais aussi les matériaux livrés, comme le gravier ou la terre en vrac.

Dans le cas où il n’y a pas de permis ou que celui remis n’est pas respecté, l’amende peut être de 100$ pour le citoyen et de 200$ à l’entreprise.

«Je me concentre vraiment sur le réseau local pour l’instant, étant donné que je suis seul», fait savoir M. Ladouceur.

Le poste a vu le jour une semaine avant que le Québec soit mis sur pause en raison de la pandémie de COVID-19. L’équipe est petite, composée en plus de l’inspecteur, de deux agents de bureau et un chef d’équipe. Mais elle pourrait éventuellement grossir.

Changement

Auparavant, ce sont les patrouilleurs de la sécurité urbaine qui s’occupaient de sensibiliser la population en ce qui a trait à l’occupation du domaine public. Ils ne pouvaient toutefois pas sévir.

«Leurs pouvoirs étaient limités, [l’arrondissement] a décidé de faire le poste d’inspecteur pour émettre des constats d’infraction», indique M. Ladouceur, qui a auparavant travaillé à la ligne d’information 311 ainsi que comme messager à l’administration laurentienne.

Dans son nouveau rôle, il est en mesure de contrôler l’étendue des chantiers qui pourraient empêcher la bonne circulation des piétons ou des véhicules.

Il y a également une étroite collaboration avec d’autres départements, dont l’équipe de circulation. «C’est eux qui étudient les demandes pour voir si tout est conforme du côté des planches de signalisation, la coordination des chantiers majeurs», explique M. Ladouceur.

La Ville de Montréal compte quelque 70 inspecteurs dans l’ensemble de ses divisions, comme à l’urbanisme ou les travaux publics.

12%

Il s’agit du taux de récidive après un avertissement chez les entrepreneurs.

Coûts

La facture à payer peut varier selon les permis.

  • Le prix de base pour un permis est de 60$, taxes incluses
  • Selon les cas, 2$ s’ajoutent pour chaque mètre carré occupé, par jour.

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