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Francisation et intégration: des négos impliquant deux cégeps stagnent

Cégep de Saint-Laurent
Cégep de Saint-Laurent Photo: Métro Média/Laurent Lavoie

Les négociations de la convention collective des animatrices de francisation et des agentes d’intégration des immigrants sont au point mort avec les directions des cégeps de Saint-Laurent et Bois-de-Boulogne.

En juin 2019, un cahier de demandes a été déposé par la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN). Depuis très peu progrès ont été relevés.

«On peut dire qu’il n’y a absolument rien de significatif qui est réglé dans cette négociation-là et ça, c’est déplorable», tonne Caroline Quesnel, présidente de la FNEEQ-CSN.

Les deux parties ont dû faire appel à un conciliateur du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale pour faire avancer les pourparlers, sans succès. Faute de collaboration, il se serait retiré au printemps, rapporte la FNEEQ-CSN.

Les horaires de travail et les rémunérations n’auraient toujours pas été abordés, après plus d’un an de négociation.

La vingtaine d’animatrices de francisation et agentes d’intégration des immigrants sont actuellement payées à l’heure. Le temps mis dans leur préparation demeure non rémunéré, par exemple.

Les animatrices et les agentes ont le rôle de contribuer à l’apprentissage des immigrants en organisant des sorties culturelles ou des exercices de conversations. Des informations sur les systèmes de santé et de l’éducation, l’accès au logement sont également enseignées. L’histoire du Québec et l’importance de la langue française sont aussi abordées.

«La partie patronale n’arrive jamais avec des choses substantielles à la table et ne sont pas des interlocuteurs qui permettent d’aller au fond des choses.»
-Caroline Quesnel, présidente de la FNEEQ-CSN

À venir

Récemment, les porte-paroles du syndicat et du Comité patronal de négociation des collèges se sont rencontrés. Les deux parties seraient maintenant incapables de s’entendre sur le déroulement des prochaines rencontres.

Les directions des cégeps de Saint-Laurent et Bois-de-Boulogne ont refusé de commenter. «Nous espérons une poursuite des négociations et une entente satisfaisante pour toutes les parties», a mentionné par courriel la coordonnatrice au service des communications de Bois-de-Boulogne, Geneviève D’Autray Tarte.

Contrairement au reste du personnel enseignant des cégeps, les animatrices et les agentes ne relèvent pas du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, mais celui de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration.

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