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REM: Saint-Laurent réitère ses demandes à l’endroit de CDPQ Infra

Une maquette de la station Bois-Franc du Réseau express métropolitain (REM).
Une maquette de la station Bois-Franc du Réseau express métropolitain (REM). Photo: Gracieuseté - CDPQ Infra

À défaut d’être écoutés par la division Infra de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) dans le dossier du Réseau express métropolitain (REM), les élus de l’arrondissement Saint-Laurent ont adopté une motion pour que des changements concrets soient apportés aux plans.

Sur les 26 stations qui composeront le réseau, 5 se trouveront à Saint-Laurent, et le bras de fer entre l’administration locale et la CDPQ Infra semble se poursuivre.

Les élus veulent intégrer un accès «sécuritaire et convivial» à la station Correspondance A40, collée au Chemin de la Côte-de-Liesse, dans le prolongement de la rue Hodge. Une traverse piétonne doit aussi être aménagée à Bois-Franc, avec l’assistance de la Ville de Montréal.

«On veut qu’ils portent attention à ces enjeux qui restent à être résolus, et qui nécessitent leur intervention pour qu’on ne vive pas des situations où ça devient trop tard pour corriger des choses», explique le maire de Saint-Laurent, Alan DeSousa.

Des discussions sont en cours, rétorque CDPQ Infra. «Un processus a été établi avec la Ville de Montréal afin de coordonner toutes demandes additionnelles au projet de référence, ce qui est le cas avec les demandes évoquées qui ne font pas partie du projet de référence initial», souligne la conseillère aux communications et relations médias, Emmanuelle Rouillard-Moreau.

Les noms des stations A40 et Marie-Curie, dans le secteur du Technoparc, sont à revoir et à être élaborés en s’inspirant des règles de toponymie montréalaises, estime par ailleurs l’administration DeSousa. CDPQ Infra balaie cette requête, plaidant, entre autres, qu’ils ont été déterminés par un comité d’experts dans le domaine.

«On pense que le projet ne sera pas optimisé au maximum au bénéfice des citoyens si ces éléments ne sont pas pris en compte.» -Alan DeSousa

Mobilité

Saint-Laurent interpelle également CDPQ Infra et la Ville de Montréal sur l’ajout de la Véloroute, un projet lancé en 2016 pour bonifier d’environ 10 kilomètres le réseau cyclable local, le long de l’antenne Deux-Montagnes.

«On croit que ça peut être un outil hors rue sécuritaire longeant la forêt de Saraguay allant jusqu’au parc de Bois-de-Liesse», indique le maire DeSousa, ajoutant que de relier plusieurs secteurs est une des priorités de l’arrondissement.

Les élus laurentiens devront cependant s’armer de patience, puisque la CDPQ Infra compte se pencher sur cet aménagement une fois que le réseau du REM sera en service. «Nous serons alors à même de définir les modalités d’accès de cet espace si de l’espace résiduel est disponible, isolé et sécurisé afin d’y implanter un parcours cyclable», soutient Emmanuelle Rouillard-Moreau.

Appelée à commenter, la Ville de Montréal, qui est aussi visée par la motion, mentionne également que ces aménagements seront planifiés une fois les travaux du REM terminés.

La motion demande aussi que la chute à neige Stinson soit relocalisée et qu’une réflexion s’amorce pour le réaménagement du boulevard Alfred-Nobel.

La collaboration entre Saint-Laurent et CDPQ Infra a déjà fait des flammèches, alors que M. DeSousa avait déjà qualifié de «bulldozer» l’attitude des représentants de l’organisme.

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