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Jacqueline Simoneau: une Laurentienne de retour des Jeux olympiques

Jacqueline Simoneau et Claudia Holzner aux Jeux olympiques de Tokyo
Jacqueline Simoneau et Claudia Holzner aux Jeux olympiques de Tokyo Photo: Gracieuseté - Jacqueline Simoneau

La nageuse artistique Jacqueline Simoneau est de retour des Jeux olympiques (JO) de Tokyo. Là-bas, elle a battu son record personnel en duo avec sa coéquipière Claudia Holzner en récoltant la note de 93 sur 100 ce qui leur a valu la 5e place. En équipe, où elles sont huit jeunes femmes, elle est arrivée 6e. L’athlète de Saint-Laurent revient sur son expérience des dernières semaines.

Comment as-tu vécu ces Jeux olympiques si particuliers?
Évidemment, c’était différent de mes premiers Jeux olympiques de Rio en 2016 à cause des procédures liées à la COVID-19. Même si c’était spécial, j’ai énormément de chance d’avoir pu partager cette expérience avec mes coéquipières. Sans public, cela faisait une différence, car c’est un sport artistique et souvent la foule nous énergise et nous donne la motivation. Ça nous manquait beaucoup! Quand tu marches sur le bord du bassin et que tu n’entends que les photographes, c’est certain que ce n’est pas la même expérience. Mais juste le fait de voir les anneaux olympiques et de savoir que le monde entier te regarde concourir aux Jeux olympiques c’est incroyable.

C’est certain que le fait que mes parents ne puissent pas être là, c’était une petite partie qui a été difficile à vivre. Pas seulement pour moi, mais toutes mes coéquipières avaient le même sentiment. C’est un moment très important dans une vie, et on a envie de le partager avec les proches et la famille. Alors le fait de ne pas avoir mes parents dans le public, c’était très spécial, mais nous nous sentions connectés avec les réseaux sociaux.

Lors de la finale de la compétition de ton duo avec Claudia Holzner, vous avez battu votre record avec une note de 93. Qu’est-ce que tu as ressenti quand tu as vu ta note?
Déjà dans l’eau, pendant que l’on nageait, on a senti que c’était vraiment notre meilleur passage. On sentait qu’on était synchronisées et que l’on avait la même énergie. Alors quand on a vu notre note, ça a confirmé le sentiment que l’on avait eu dans le bassin. C’est la première fois que le Canada reçoit un 93 et le meilleur résultat du Canada depuis les JO de Londres en 2012. On était tellement heureuses!

Votre entraineur a eu l’air rempli d’émotions après votre prestation en finale du duo. Qu’est-ce qu’il vous a dit lorsque vous êtes sorties de l’eau?
Il était extrêmement content de notre prestation. Avant de nager, il nous a dit de tout laisser dans la piscine et que s’il fallait, il plongerait nous récupérer dans l’eau tellement nous serions épuisées (rire). C’est une des premières choses que l’on a dites à notre coach en sortant de la piscine: «on est mortes!». On ne sentait plus nos bras et nos jambes! Mais on a vu sur son visage à quel point il était fier de nous.  

Comment se passait l’organisation dans le village olympique en général? Est-ce que vous avez quand même pu circuler librement malgré la COVID-19?
Dans le village, c’était très différent de ce que j’ai pu vivre à Rio en 2016. On avait quelques restrictions. Par exemple, il fallait que l’on porte notre masque en tout temps même dehors. Mais sinon, c’était quand même le fun. La cafétéria était un des endroits préférés de tous les athlètes. On a pu rencontrer les sportifs de différents pays et il y avait de la nourriture de partout dans le monde.

L’ambiance était très bonne dans le village. Nous n’avions pas le droit de sortir de notre bulle olympique, cela comprend le village et notre centre sportif. Mais tout était tellement grand qu’on ne se sentait pas enfermés.

Quels sont tes objectifs pour l’avenir? As-tu déjà en tête les JO 2024?
C’est vraiment difficile de savoir déjà. Tellement de choses ont changé en une année. Les choses changent encore jour après jour avec la COVID.
Pour moi, le prochain chapitre c’est de commencer mes études en médecine pédiatrique. Ça va être mon prochain défi et j’ai vraiment hâte. Mais au-delà de ça, je ne sais pas encore quelle sera ma prochaine aventure.

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