Violence et femmes immigrantes
Une enveloppe de 900 000 $ du gouvernement provincial financera 15 projets d’organismes, pour aider les arrivantes victimes de violence. Le Centre d’accueil et de référence et économique pour immigrants (CARI-St-Laurent) est un des récipiendaires.
Le ministère de l’Immigration souhaite surtout accroître la présence d’intervenantes communautaires interculturelles (ICI) dans les régions du Québec.
Le CARI St-Laurent planifie le recrutement d’une personne dédiée à l’accompagnement en la matière, particulièrement dans les démarches de nature judiciaires.
« Plusieurs traversent le système de justice des suites de leurs expériences de la violence », explique le directeur adjoint du CARI St-Laurent, Jocelyn Chouinard.
Des formations administrées auprès de différents partenaires externes sont aussi envisagées, ajoute M. Chouinard, mais l’ensemble du projet est encore à son début. Le programme pilote sera progressivement instauré jusqu’au mois d’août prochain.
Les violences conjugales, familiales et sexuelles seront ciblées.
Le confinement s’est accompagné d’un nombre accru de cas, exprime Jocelyn Chouinard, notamment dans les ménages insalubres et surpeuplés.