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Mario Battista: 30 ans de politique

Mario Battista
Mario Battista représente le district Ouest de Saint-Léonard depuis 2002. Il a été élu à Saint-Léonard pour la première fois en 1990. Photo: Félix Lacerte-Gauthier/Métro

Le conseiller Mario Battista, à Saint-Léonard, fête ses 30 ans de vie politique. L’arrondissement lui a rendu hommage lors de la dernière séance du conseil.

M. Battista a été élu pour la première fois en novembre 1990, en tant que conseiller municipal dans ce qui était alors la Ville de Saint-Léonard.

«On m’avait approché à l’époque pour me demander si la politique m’intéresserait. J’avais pris un peu de temps pour y réfléchir et pour en discuter avec ma famille. Ça a commencé aussi simplement que ça», se rappelle-t-il.

Travaillant auparavant dans l’aviation, il explique avoir toujours aimé la proximité avec le public.

«Saint-Léonard a changé, remarque-t-il. Il y a beaucoup de nouveaux arrivants dans l’arrondissement. Mais c’est un endroit où on se côtoie et se respecte, et ça me motive.»

C’est d’ailleurs cette proximité entre les élus et les citoyens qui distingue Saint-Léonard des autres arrondissements de Montréal, selon lui.

«Je ne pense pas à la retraite. Je me sens bien, je suis encore en forme et je suis toujours aussi motivé.» – Mario Battista, conseiller d’arrondissement à Saint-Léonard

Des changements

Depuis la fin de l’hiver, la pandémie force un changement dans les façons de faire. Comme la majorité de ses collègues au sein du conseil d’arrondissement, M. Battista avait fait le choix de se confiner à la maison.

Malgré la situation, il constate que dans certains cas, la charge de travail a augmenté. Par exemple, l’arrondissement reçoit davantage de demandes de permis pour des travaux.

«Les gens font beaucoup de rénovations, remarque-t-il. Ils sont beaucoup plus présents à la maison et ont plus de temps. Comme ils ne partent pas en vacances, ils ont aussi plus d’argent pour faire des travaux.»

Le conseiller constate aussi que le moral semble bas en ce temps de l’année, surtout chez les aînés toujours confinés. Il explique faire son possible pour garder un contact avec eux.

«Je suis très accessible. Je crois que les gens ont pu prendre confiance avec moi au fil des années. Les 30 ans de politique sont passés très vite.»

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