Le maire de Saint-Léonard, Michel Bissonnet, atteint de la COVID-19
Michel Bissonnet, maire de l’arrondissement de Saint-Léonard, a obtenu un résultat positif à un test de la COVID-19 passé le 9 février.
Dans un communiqué publié par l’arrondissement de Saint-Léonard, le maire Bissonnet indique qu’il s’est placé en isolement complet à la maison avec sa conjointe, où il compte «prendre beaucoup de repos».
Deux jours après son diagnostic positif à la COVID-19, Michel Bissonnet se dit toujours asymptomatique.
Tant que son état de santé le permettra, M. Bissonnet compte assumer à distance ses responsabilités de maire d’arrondissement. Il sera appuyé par le maire suppléant, le conseiller de la Ville, Dominic Perri, et les deux autres conseillers, Lili-Anne Tremblay et Mario Battista.
M. Bissonnet est aussi vice-président du conseil de la Ville et siège sur quatre commissions permanentes de la ville de Montréal.
Âgé de 78 ans, M. Bissonnet a été élu pour la première fois à la mairie de l’arrondissement en 1978. Il a ensuite fait le saut vers la politique provinciale. De 1981 à 2008, il a été député dans la circonscription de Jeanne-Mance – Viger, représentant le parti libéral, avant de revenir au palier municipal.
Zone chaude
Saint-Léonard est toujours l’un des arrondissements les plus affectés par la pandémie. Entre le 2 et le 8 février, 253 nouveaux cas de COVID-19 ont été confirmés dans ce secteur du nord-est de Montréal. Cela donne un taux de 323 cas par 100 000 habitants, soit la proportion la plus élevée de la région montréalaise.
Le quartier de Saint-Léonard Est affiche un taux de 411 cas par 100 000 habitants. Il n’y a que deux quartiers montréalais qui affichent un taux plus élevé.
Dans les 28 derniers jours, 15% des Léonardois qui ont passé un test de dépistage ont reçu un résultat positif. Pour l’ensemble de l’île de Montréal, la proportion est de 10%.
Face à l’ampleur de la crise, le maire Bissonnet avait exhorté les résidents de Saint-Léonard à respecter les mesures sanitaires, «même dans les activités extérieures», et à se faire dépister au moindre symptôme.
En début d’année, le CIUSSS de l’Est a mis sur pied un centre de dépistage au cœur du territoire afin de lutter contre la situation. Plus récemment, des éclosions ont forcé le Centre de services scolaires de la Pointe-de-l’Île (CSSPI) à fermer l’une de ses écoles dans l’arrondissement.