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Le local des libéraux vandalisé à Saint-Léonard

Photo: Collaboration spéciale

 

Un projectile d’asphalte a fracassé la vitre du local électoral de Nicola Di Iorio dans la nuit de dimanche à lundi. Le candidat libéral a décrié ce geste «anti-démocratique»

Les bénévoles de l’équipe libérale dans Saint-Léonard – Saint-Michel ont fait la découverte du morceau d’asphalte au petit matin, lundi. Le méfait a été rapporté aux policiers, puis dénoncé sur Twitter par le candidat.

«C’est sûr que ça m’attriste, a-t-il réagi au téléphone avec TC Media. On travaille tous ici dans un sens commun. On déplore qu’un évènement comme celui-là puisse arriver alors qu’il y a un exercice démocratique qui est en cours.»

«Chaque candidat, peu importe son parti ou ses opinions, doit pouvoir mener ses activités sans menace d’intimidation ou de violence», a écrit M. Di Iorio sur son compte Twitter, qui souhaitait ainsi prévenir la population.

«Nous l’avons mis sur Twitter pour que les gens fassent attention. On espère que ça n’arrivera pas aux autres», explique le candidat.

Le remplacement de la vitre a coûté 800$ au bureau de circonscription des libéraux. L’inauguration du local pourra avoir lieu comme prévu mercredi.

Enquête en cours
Selon M. Di Iorio, qui rejette immédiatement l’idée qu’un des candidats adverses puisse être impliqué, le geste serait celui d’un voyou.

«Je n’ai personnellement aucune idée de qui a fait ça. Ça n’a pas l’air d’être quelqu’un qui a organisé son coup», affirme-t-il.

Au poste de quartier (PDQ) 42, on affirme qu’une enquête est en cours, bien qu’il n’y ait aucun suspect ni indice. Il n’y a pas de caméra de surveillance au local de M. Di Iorio.

La surveillance policière a été accrue aux alentours du local décoré des affiches rouges et noires, situé au 5200, rue Jean-Talon Est.

«Il y a une attention particulière qui est donnée à ce secteur par tous les patrouilleurs, qui doivent inscrire leur passage lors de leur ronde», précise l’agente Dang Thi Truc Mai, du PDQ 42.

Les candidats outrés
Les adversaires de Nicola Di Iorio ont tous dénoncé le méfait, au nom de la liberté d’expression.

«C’est tout à fait inacceptable. Chacun a droit à ses idées et de les exprimer mais je condamne ce type d’agissement» a déclaré Steeve Gendron, candidat pour le Bloc québécois.

Melissa Miscione,  du Parti vert, juge l’évènement injuste. «Il y a des façons démocratiques de montrer son désaccord, ça ne se fait pas par la violence.»

La candidate du Nouveau Parti démocratique qualifie l’évènement d’«épouvantable». «On est tout à fait d’accord avec ce que M. Di Iorio a écrit sur twitter. Il faut faire avancer les choses de façon démocratique.»

Le candidat conservateur,  Jean-Philippe Fournier, n’avait pas rappelé TC Media au moment de publier.

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