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Record mondial pour des étudiants de l'ETS

Photo: (Photo: Gracieuseté – ETS)

Un groupe de treize étudiants de l’École de technologie supérieure (ETS) a inscrit un nouveau record mondial de vitesse avec leur véhicule éolien dénommé Chinook, lors de la compétition internationale Racing Aelous, aux Pays-Bas.

L’engin fait en fibre de carbone est maintenant enregistré comme la voiture fonctionnant à l’énergie éolienne la plus rapide au monde avec un ratio d’efficacité de 102,45%. C’est ce ratio qui détermine la performance dans l’univers des véhicules éolien.

Sur une distance de 500 m en ligne droite, le bolide a filé plus rapidement que le vent, atteignant une vitesse d’environ 18,5 km/h, alors que les rafales soufflaient à 18km/h.

Pour parvenir à soutirer le record à la formation de l’Université du Danemark, l’équipe d’étudiants en génie mécanique, électrique et logiciel a complètement redessiné le véhicule. La nouvelle transmission, pièce maîtresse du véhicule, leur a également valu le prix Gerard Broers pour l’innovation.

«L’an dernier, on a atteint un ratio d’environ 88%. Avec toutes les améliorations qu’on a faites cette année, on s’attendait à améliorer notre performance de 12 à 15% et on a réussi», souligne Nicolas Côté, vice-président mécanique et finissant à la maîtrise en génie mécanique, qui a participé aux deux éditions précédentes. Quant à l’ETS, c’était sa septième participation à la compétition internationale.

Au terme des trois jours de compétition, du 24 au 26 août, ils se sont aussi positionnés au sommet du classement général, avec une moyenne d’efficacité de 98,76%, pourcentage représentant le ratio de leurs trois meilleures courses.

Compétition internationale
La compétition se déroule à Den Helder aux Pays-Bas depuis 2012, en raison de son emplacement particulier. Étant le village le plus au nord du pays, tout près de la mer, le vent est toujours omniprésent.

«Par contre, cette année, les conditions climatiques n’étaient pas optimales. La troisième journée de la compétition, il n’y avait aucun vent. L’épreuve de la drag race, la course d’accélération, n’a donc pas eu lieu», relate M. Côté.

Chaque année, il y a un important travail de logistique à faire pour transporter le véhicule éolien en terre européenne. L’équipe doit démonter la structure puis placer chaque morceau dans des boîtes qui voyagent par voie maritime jusqu’aux Pays-Bas.

«Chinook est envoyé vers l’Europe à la mi-juillet, histoire qu’il arrive avant la compétition qui a lieu à la fin août. Ça prend environ trois semaines, parfois plus», mentionne le finissant de 26 ans.

Le club scientifique compte retourner dans le coin l’an prochain, pour une huitième participation à la Racing Aelous. Maintenant que plusieurs nouveaux venus ont acquis de l’expérience, la conception d’une toute nouvelle éolienne, la simplification de son mât et la défense du titre mondial sont au menu.

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