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Élections provinciales: les enjeux dans Le Sud-Ouest

Photo: (Photo: Voix Pop - Archives)

Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, les élus du Sud-Ouest ont fait part de leurs priorités aux candidats de la circonscription de Saint-Henri-Sainte-Anne. Ils les somment notamment d’aider à l’implantation d’une école primaire dans Griffintown, une demande citoyenne de longue date pour ce secteur en pleine effervescence. Des investissements pour les secteurs entourant l’échangeur Turcot, la dalle-parc et divers projets communautaires ont également été demandés.

Au cours de la dernière année, le nombre d’enfants âgés de 0 et 4 ans a pratiquement doublé à Griffintown, passant de 136 à 218. D’ici cinq ans, les statistiques de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) envisagent que ce chiffre franchira la barre des 500 en raison du développement immobilier.

Or, ce quartier de l’est de l’arrondissement ne compte présentement aucune école, ce qui constitue «un frein important à la diversification de la population et à la rétention des jeunes familles», selon les élus.

«Considérant que sa planification et sa construction prendront sans doute quelques années, il semble d’autant plus important que le prochain gouvernement s’engage rapidement à sa réalisation», souligne la chef adjointe du cabinet, Julie Bélanger.

Après avoir été questionnés à ce sujet par La Voix Pop, tous les candidats, excepté Caroline Orchard du Parti conservateur, se sont engagés à appuyer la construction d’une école dans ce quartier.

Dominique Anglade du Parti libéral du Québec et Sylvie Hamel de la Coalition avenir Québec, ont également promis d’appuyer le projet d’agrandissement de l’école De la Petite-Bourgogne, qui dessert actuellement les familles de Griffintown.

Ces deux projets figurent d’ailleurs dans la liste des priorités déposée par la CSDM au ministère de l’Éducation à la fin août.

Investissements
Les résidents du Sud-Ouest subissant quotidiennement des inconvénients majeurs liés au chantier Turcot, les élus souhaiteraient obtenir un financement de Québec pour la réalisation de leur plan de développement urbain, économique et social (PDUÉS) pour les secteurs avoisinants l’échangeur.

«Une grande démarche a été planifiée dans Saint-Henri, Ville-Émard et Côte-Saint-Paul pour l’après-Turcot. Le gouvernement a financé une partie de la planification et on aimerait maintenant qu’il prenne part à la réalisation, en payant une partie», a mentionné le maire du Sud-Ouest, Benoit Dorais, lors du conseil d’arrondissement du 10 septembre.

Le gouvernement a, à ce jour, investi 4,9 M$ pour l’aménagement des terrains aux abords de l’A15. Les élus croient qu’un montant supplémentaire serait nécessaire afin de construire des murs antibruit, verdir massivement ces secteurs, créer des parcs et entretenir les infrastructures déjà en place.

L’arrondissement souhaiterait aussi un engagement ferme de la part des candidats de réaliser la dalle-parc, ce lien vert pour les piétons et cyclistes qui reliera les arrondissements du Sud-Ouest et de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce.

«L’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) sollicite actuellement la population sur l’aménagement de ce lien de transport actif qui partira du haut de la falaise Saint-Jacques jusqu’à la rue Notre-Dame», ajoute le maire Dorais.

Le ministre des Transports du gouvernement sortant, André Fortin, a promis de payer la moitié de l’étude de faisabilité qui suivra le processus consultatif, évaluée à 350 000$.

Une aide financière pour aménager un carrefour communautaire dans Ville-Émard un parc en hommage aux milliers d’Irlandais décédés lors de la Grande Famine de 1847 complète la liste des demandes.

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