Soutenez

Un jardin collectif dans Saint-Henri

Jardin collectif Saint-Henri
Le jardin collectif du parc du Lac-à-la-Loutre attend ses jardiniers. Photo: Gracieuseté

Le parc du Lac-à-la-Loutre, qui a fait peau neuve, accueille désormais un jardin collectif qui permettra aux citoyens de pratiquer l’agriculture urbaine. L’écoquartier du Sud-Ouest, mandaté par l’Arrondissement, clôture sa recherche de jardiniers qui souhaitent intégrer le projet.

Il y a maintenant un mois, l’écoquartier du Sud-Ouest, soutenu par l’OBNL et Les YMCA du Québec, lançait son appel aux riverains de Saint-Henri qui voudraient jardiner au sein du potager collectif situé dans le parc du Lac-à-la-Loutre.

Contrairement au fonctionnement d’un jardin communautaire où l’espace est divisé en parcelles gérées individuellement par chaque personne, le jardin collectif permet à tout le monde de s’impliquer pour faire les choses en commun. Ainsi, un groupe entier s’associe à une équipe pour gérer l’ensemble des lopins de terre, se partager les outils et établir un calendrier des tâches.

Recrutement des jardiniers

Le recrutement des jardiniers se poursuit jusqu’à fin mars.
Crédits: Gracieuseté.

«On essaye d’avoir des profils différents, certains qui s’y connaissent déjà en jardinage et d’autres pas du tout», explique Michel Guarinoni, coordonnateur verdissement et agriculture urbaine pour l’écoquartier du Sud-Ouest, qui mise sur la participation de 60 à 70 personnes pour lancer le jardin collectif.

«Selon moi, pour que ce genre d’initiative marche, il faut que ce soit à côté de chez soi. C’est un critère important d’implication, car aller arroser ses tomates à 20 minutes d’auto, ce n’est pas le fun», ajoute-t-il.

Une fois le recrutement des jardiniers terminé d’ici début avril, les premières corvées devraient débuter dans le courant du mois, si la météo le permet, pour des premières pousses espérées en mai. Au moment des récoltes, les denrées seront réparties entre les différents jardiniers qui pourront choisir librement leur mode de partage.

«Les personnes qui se seront le plus investies au jardin pourront par exemple décider d’emporter un peu plus que les autres. Ou alors il peut aussi être décidé de faire des dons à un organisme d’aide alimentaire», conclut Michel Guarinoni.

Visite guidée du jardin

«Ce jardin collectif a pour objectif de favoriser la transition écologique et l’inclusion sociale», affirme Corinne Laforce-Lavoie, l’architecte paysagiste conceptrice du jardin collectif.

Les citoyens pourront bénéficier de 35 jardins à terre, de 4 bacs à accessibilité universelle ainsi que de 2 bacs surélevés. Toutes les installations nécessaires, comme les sorties d’eau, ont également été réalisées sur place.

Le jardin collectif est prêt à accueillir ses premiers jardiniers.
Crédits: Gracieuseté.

«Le mobilier en bois a été fabriqué avec du bois de frêne de Montréal récupéré», précise également l’architecte, qui a aussi pensé à une zone expérimentale dont le but sera non pas de jardiner nécessairement pour obtenir une récolte, mais pour que les écoles, CPE et autres camps de jour puissent faire des essais et des tests, afin de laisser parler leur créativité.

Avec ce projet, l’architecte souhaite «ramener de la nature en ville, permettre aux riverains de se connecter aux valeurs de bases comme le partage, le respect de la nature, et revaloriser les denrées non transformées».

Inscrivez-vous à notre infolettre et recevez chaque semaine un résumé du l’actualité de Sud-Ouest.

Articles récents du même sujet

/** N3 */

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.