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Achalandage accru aux buttes à glisser

Des familles à la butte à glisser du parc Arthur-Therrien.
Des résidents au parc Arthur-Therrien, au début janvier. Photo: Katrine Desautels

Peu de familles de Verdun sont inquiètes quant à la propagation de la COVID-19 lors des activités dans les parcs, notamment aux buttes à glisser. Plusieurs indiquent respecter la distanciation physique, mais peu de gens portaient le masque au parc Arthur-Therrien, lors de la deuxième fin de semaine de janvier.

Plusieurs résidents estiment qu’il s’agit présentement d’une des seules activités hivernales à faire avec les enfants. Par conséquent, cela peut générer des attroupements dans les parcs.

C’est le cas ailleurs à Montréal, où des arrondissements ont reçu des plaintes de citoyens à propos d’attroupements jugés problématiques. Aucune requête à ce sujet n’a été reçue jusqu’à présent à Verdun.

«Notre expérience montre que les citoyens sont heureux de pouvoir pratiquer des activités extérieures telles que la glissade ou le patin. Ils coopèrent bien et respectent les consignes en place», fait savoir le chargé de communication à l’arrondissement, Mathieu Robert-Perron.

Les consignes de santé publique sont affichées dans les parcs et près des installations telles que les patinoires ou les buttes à glisser. Les chalets de parcs sont également fermés au public. Un surveillant est présent à la butte du parc Arthur-Therrien les fins de semaine pour faire respecter les mesures sanitaires en place.

Risque inférieur

L’épidémiologiste et chargée de cours à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, Dre Nimâ Machouf, ne passe pas par quatre chemins. «À l’extérieur, on sait que le risque de contamination est de loin inférieur au risque qu’on en coure à l’intérieur. Donc déjà, il y a ça comme prémisse de base», indique-t-elle.

«Les activités à l’extérieur sont beaucoup moins dangereuses.»

-Dr Nimâ Machouf, épidémiologiste

Les nombreuses manifestations au Québec dans la dernière année ayant rassemblé plusieurs milliers de personnes – dont celles qui militaient contre le port du masque – n’ont pas été des sources d’éclosions, expose la scientifique.

Les contacts demeurent toutefois à éviter. «Par exemple dans les sports, parce que les gens font du cardio, ils respirent très fort. À ce moment-là, le risque de transmission par gouttelettes est présent», souligne Dre Machouf.

Le distance de deux mètres entre chacun doit d’être respecté. Le port du masque n’est pas nécessaire à moins d’être rapproché.

Ils ont dit

Sur les réseaux sociaux, la population locale s’est prononcée sur leur sentiment de sécurité face aux activités dans les parcs, plus particulièrement par rapport à la glissade avec les enfants.

  • «Pleinement à l’aise. La contamination extérieure est peu probable à bonne distance […] c’est tout ce qu’il nous reste pour maintenir nos enfants actifs et nous permettre de garder le sourire.» Isabelle H.
  • «Il y a souvent 50 personnes rassemblées en haut [de la butte du parc Arthur-Therrien] et il n’y a aucune mesure de distanciation sociale. J’ai encore moins vu de gens avec des masques.» Catherine C.
  • «Nous allons glisser, mais gardons certainement nos distances. Nous y allons également dans les moments moins achalandés.» Francis W.
  • «Mes enfants se sont levés tôt et quand on y est allés, on était seuls, ou au pire il y avait une seule autre famille. On quitte quand il commence à y avoir des gens.» Pascale L.

En collaboration avec Laurent Lavoie



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