Auzou Québec: femme et pompière, et pourquoi pas ?
Longtemps réservé aux hommes, le métier de pompier s’est peu à peu ouvert aux femmes. Toutefois, celles-ci restent encore minoritaires.
Un «métier d’homme»
Avant la création du métier de pompier, on lutte comme on peut contre les incendies. Il y a urgence à agir, et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues, peu importe qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes ! Le cégep de Montmorency, le seul à offrir le diplôme d’études collégiales (DEC) en Techniques de sécurité incendie, a mis en place un programme spécial destiné aux femmes. Intitulé «Les filles ont le feu sacré !», ce programme propose aux jeunes femmes de 15 à 25 ans de découvrir le métier de pompière. En cinq ans d’existence, il a permis à 25 femmes d’être admises au DEC, alors qu’à sa création, aucune femme n’avait fait de demande !
L’ouverture aux femmes
Au Canada, l’égalité homme-femme est un concept largement répandu depuis plusieurs années. De nombreux métiers non traditionnels sont maintenant occupés par des femmes. Du côté des pompiers, c’est en 1926 qu’une femme est reconnue pour la première fois comme pompière volontaire*. Emma Vernell, alors âgée de 50 ans, a pris la place de son mari dans la brigade de pompiers volontaires* de Red Bank, au Nouveau-Brunswick, après le décès de celui-ci lors d’une intervention* pour mettre fin à un incendie.
Les pompières au Québec
Au Québec, il faut attendre 1986 pour voir une première pompière professionnelle, Monique Lanteigne, travailler au Québec. Depuis, les choses ont changé, mais les femmes sont encore sous-représentées dans ce corps de métier.
Le savais-tu ?
Au Canada, on comptait 1 445 pompières actives en 2017.
Au Québec, la proportion de pompières est passée de 2 % à 4 % entre 2012 et 2018.