Mercedes-Benz B 250 2013: le luxe des temps modernes
Le marché des petites voitures de luxe prend de l’ampleur en Amérique du Nord. Enfin, on semble délaisser la perception qu’une voiture de luxe, une vraie, doit être grosse.
Depuis son apparition au Canada pour l’année modèle 2006, la Mercedes-Benz Classe B connaît une grande popularité, avec des ventes surpassant notamment celles des Audi A3 et des Lexus CT 200 h.
Bien que la première Classe B ait été intéressante, la nouvelle Mercedes-Benz B 250 2013 a gagné en maturité. Elle est plus spacieuse, plus puissante, plus économique et plus raffinée, et le tout est offert à un tarif de base de moins de 30 000 $.
Spacieuse et polyvalente
Dans l’ancienne Classe B, l’assise était haute pour tous les occupants en raison de son plancher surélevé. Cette deuxième génération propose un aménagement intérieur plus orthodoxe, et son toit élevé procure un grand espace.
La B 250 jouit d’un habitacle ergonomique, avec une grande ouverture des portes et une banquette arrière accommodante. L’aire de chargement n’est pas très large, mais demeure vaste avec son volume de 488 L. Avec les dossiers arrière rabattus, on obtient jusqu’à 1 547 L, autant que dans la Classe GLK.
Côté gadgets, l’écran plat monté au sommet de la planche centrale fait très moderne. Cependant, il n’est pas tactile, et la molette du système multimédia COMAND profiterait d’être flanquée d’un ou deux boutons supplémentaires pour naviguer plus rapidement dans le système. En revanche, le port USB situé sous l’accoudoir central et la fente de carte mémoire SD permettent d’écouter de la musique pendant des heures.
Muscle et frugalité
Équipée du quatre cylindres turbo de 2,0 L qui se trouve dans les Classes C et SLK, ainsi que d’une boîte automatique à 7 rapports avec sélecteurs montés au volant, la B 250 profite bien de ses 208 chevaux et accélère de 0 à 100 km/h en 7,2 secondes. Elle se montre particulièrement fougueuse lorsqu’on active le mode sport.
Bien que Mercedes-Benz la qualifie de routière sport, n’oublions pas qu’il s’agit avant tout d’une voiture à vocation familiale. La direction un peu lente et le centre de gravité évidemment plus élevé ne font pas de la B 250 une sportive au même titre que la SLK. Pourtant, on s’amuse bien au volant de la petite Classe B.
En mode économie, la B 250 se montre particulièrement avare de carburant. Elle consomme aussi peu que 5,5 L/100 km sur l’autoroute, et notre moyenne observée avec un mélange de ville et de grande route s’est chiffrée à 8,3 L/100 km. Pas mal du tout. Toutefois, on exige de l’essence super.
Prix abordable
Avec un PDSF de 29 900 $, la marque Mercedes-Benz se trouve à la portée de bien des budgets. Pourquoi se satisfaire d’une Volkswagen Golf ou même d’un véhicule multisegment comme le Toyota RAV4 ou le Buick Encore, alors qu’on peut se pavaner devant les voisins au volant d’une Mercedes?
Avec un peu d’équipement supplémentaire, comme les sièges chauffants, les boiseries, le système de navigation et le toit ouvrant panoramique, on se retrouve avec une B 250 d’environ 35 000 $. Un prix fort intéressant pour une voiture de luxe des temps modernes.
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Forces
- Petit moteur puissant
- Économie de carburant
- Polyvalence et espace
Faiblesses
- Exige de l’essence super.
- Système COMAND perfectible
- Direction un peu lente
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Fiche technique
- Prix : 29 900 $
- Capacité de chargement : 488 L – 1 547 L
- Poids (kg) : 1 475
- Puissance : 208 ch.
- Accélération : 6,8 s
- Cylindrée : 2,0 L I4
- Transmission : automatique à 7 rapports
- Roue : 17 po
- Consommation ville (L/100 km) : 7,9
- Consommation autoroute (L/100 km) : 5,5
- Émissions de CO2 (kg/an) : 3 128


