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Faites attention à ce que vous textez! Vous pourriez être condamné pour diffamation!

Peut-on être condamné au Québec pour avoir envoyé un message texte diffamatoire? Oui a statué la Cour du Québec. Une québécoise l’a appris à ses dépens alors qu’elle a dû payer 26 000$ de dommage et intérêt après avoir un texto à son neveu.

C’est une histoire vraiment abracadabrante que nous raconte la journaliste Élisabeth Fleury du journal Le Soleil.

Allez lire l’histoire au complet. C’est certainement une situation que personne ne souhaite vivre dans sa famille.

Grosso modo, une dame qui déteste son neveu lui a envoyé un message texte qui a créé tout un émoi. Dans celui-ci, elle le traitait de cocu.

Son neveu montre le message texte à sa conjointe et sa famille qui est présente. Il est fâché et la situation crée un froid.

Ah! Ai-je mentionné que c’était durant le réveillon de Noël!!!?

S’en est suivi tout un drame familial comme on peut se l’imaginer et la femme de ce dernier a poursuivi la tante de son conjoint pour diffamation.

Faute de preuve pour avancer les dires de son texto, cette tante a été condamnée à verser 26 000$ en dommage et intérêts.

Un précédent pour la cyberintimidation dans des conversations privées

Cette histoire est incroyable non seulement pour le récit des événements, mais surtout parce qu’elle crée un précédent. Elle devient un cas de jurisprudence en cyberintimidation pour une conversation privée.

C’est un sujet qui est de plus en plus d’actualité alors que des insultes et menaces en tout genre sont malheureusement partagées par texto, mais aussi, et surtout sur les médias sociaux.

Seulement, il est important de rappeler qu’il s’agit d’une conversation privée dans ce cas-ci.

Cette condamnation démontre que nos écrits numériques peuvent avoir des conséquences importantes et pas que si on les écrit sur les médias sociaux. Ce peut être par texto comme ce cas-ci, mais aussi par Messenger, Skype, courriel, bref tout moyen de communication numérique.

C’est quelque chose qui était peut-être trop pris à la légère chez certaines personnes par manque justement de conséquence juridique par le passé.

Avec ce jugement, on a maintenant un cas de jurisprudence qui pourra être utilisé dans d’autre cas futur de cyberintimidation et de diffamation via des médiums numériques.

Alors, pensez-y à deux fois et roulez vos pouces 7 fois avant d’invectiver quelqu’un avec votre téléphone intelligent!

Cette application nous protège contre l’intimidation sur les médias sociaux

Vol d’identité et intimidation sur le Web: un crime? Comment vous défendre

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