Cette technologie québécoise vous permet de faire du compost rapidement et sans odeur
Tero, c’est un bac de compostage électrique 100% québécois qui produit un fertilisant naturel à partir de nos déchets alimentaires. Le résultat est riche et naturel, produit extrêmement rapidement, sans difficulté, et surtout sans odeur déplaisante.
On veut être écolo et composter, mais tout dépendamment du milieu dans lequel on vit, ça peut être difficile de se lancer puisque ça comporte certaines difficultés, comme la présence de vers blancs, de fortes odeurs, etc.
J’ai eu la chance de tester le bac Tero et honnêtement, j’ai eu un coup de cœur pour l’appareil. J’ai eu un plaisir fou à l’utiliser, c’est pour dire!
Je ne connais pas beaucoup de gens qui ont la même expérience et qui peuvent en dire autant avec le fameux bac brun prêté par nos municipalités respectives.
Un aperçu des aliments qui peuvent et ne peuvent pas être déposés dans le bac Tero.
Quels aliments peuvent être déposés dans le bac Tero?
Évidemment, face à un bac de compostage électrique, la grande question que l’on se pose c’est: « Mais qu’est-ce qu’on peut y mettre? » Évidemment, nos restants de tables, mais attention, pas n’importe lesquels.
En fait, si certains aliments trop durs, trop liquides ou trop gras sont proscrits et doivent être mis dans le compost traditionnel, Tero permet de l’autre côté de recycler et de valoriser certains aliments qu’on ne peut pas y mettre habituellement.
On retrouve un article de blogue sur le site web de la compagnie qui explique en détail ce qu’on peut toujours mettre dans notre Tero, ce que l’on peut mettre à petite dose et ce qu’on devrait toujours éviter et pourquoi, mais essentiellement, dans ce qui est permis, il y a:
- Les retailles de fruits et légumes incluant les pelures;
- Les céréales, grains, noix sans écales et les légumineuses;
- Les œufs et leur coquille;
- Le marc de café et l’intérieur de vos poches de thé;
- Les produits laitiers solides, comme le fromage;
- Les petits os de poulet comme ceux de la cuisse, des ailes ou de la carcasse;
- Les noyaux d’avocats;
- Les épis de maïs coupés en morceaux;
- La viande et le poisson cru.
Avant de lancer l’opération, on doit assembler quelques pièces, mais le tout se fait très rapidement. Le grand secret de Tero? Son couvercle hermétique, son système d’aération et son filtre au charbon!
C’est ceux-ci qui nous permettent de ne sentir aucune odeur désagréable pendant plusieurs mois durant. Pour vous donner une idée, filtre à odeur doit être changé de 3 à 4 fois par année, selon l’utilisation que l’on en fait, évidemment.
Au niveau du format, ça ressemble à une machine à pain ou encore à une friteuse à air et esthétiquement, c’est loin d’être déplaisant à l’œil.
Le bac Tero ressemble un peu à un grille-pain et ajoute un petit je-ne-sais-quoi à la cuisine.
Du fertilisant séché prêt être utilisé en une journée seulement
Pour éviter de briser la machine, on doit couper la nourriture qui serait susceptible d’y rester coincée et une fois que tout est prêt, on peut lancer notre Tero pour qu’il fasse tout son travail.
C’est vraiment très rapide: les 90 premières minutes servent à chauffer les aliments à une température assez élevée pour détruire tous les pathogènes nuisibles à l’humain qui pourraient y être présents, histoire que le fertilisant final ne soit pas contaminé.
La prochaine étape, c’est celle du broyage, qui est efficacement effectué grâce aux puissantes lames que l’on retrouve dans le fond de notre dispositif.
Selon le niveau d’humidité dans la cuve, c’est un processus qui peut durer entre 30 minutes et 5h30.
C’est le seul moment du cycle qui fait un peu de bruit, parce que les couteaux doivent travailler les ingrédients, mais honnêtement, pour avoir ma cuisine située près de ma chambre, ça ne m’a jamais dérangé.
La toute dernière étape, qui prend environ 1h, c’est le cycle de refroidissement de notre fertilisant final.
Le résultat final obtenu est carrément impressionnant, alors que tout est séché. On est loin du compost traditionnel alors que la mixture obtenue, c’est un fertilisant qui a plutôt des allures de thé ou de pot-pourri.
Pour finir, la cuve et les lames de l’appareil Tero se retirent facilement afin de pouvoir être nettoyées au lave-vaisselle ou à la main, même si on n’est pas obligé de le faire après chaque usage.
La préparation sèche obtenue est directement prête à être utilisée dans notre jardin comme fertilisant.
Un geste écologique sur toute la ligne
La préparation sèche est directement prête à être utilisée dans notre jardin comme fertilisant, il ne reste qu’à la mélanger à notre terre, soit au début de la saison ou encore en plein milieu histoire de redonner un peu d’énergie à ce que l’on fait pousser.
Le tout se conserve pendant un an dans un bocal, à l’abri de la lumière et de l’humidité. Ça nous permet d’accumuler une bonne quantité de fertilisant pendant la saison froide et d’être 100% à faire un beau jardin une fois le printemps venu.
Si vous êtes dans un milieu qui ne vous permet pas d’utiliser tout le fertilisant que vous avez fait, rien ne vous empêche de le mettre dans des platebandes publiques ou de le donner à des amis qui en auraient besoin.
On le sait, on doit collectivement faire un effort pour baisser notre quantité de déchets produits, c’est important pour la planète. Si ça peut se faire en encourageant une entreprise d’ici, c’est encore mieux.
Au niveau du prix, c’est certain que ça demeure un investissement sur le coup. Le modèle de base est vendu à 595$ alors que celui doté d’une connexion Wi-Fi permettant un contrôle à distance via une application mobile est plutôt détaillé à 695$.
Par contre, selon moi, c’est un gadget qui vaut la peine, si ce n’est que pour le geste écologique et la qualité du fertilisant que l’on obtient qui est très loin du compost classique qui comporte son lot d’inconvénients.