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PS4: mes trois premières impressions

J’ai eu l’occasion au cours des derniers jours d’essayer la nouvelle console PlayStation 4 (PS4) de Sony, qui devrait être lancée au Canada dès vendredi. En attendant ma critique complète, voici quelques-unes (trois, pour être plus précis) de mes premières impressions

Une manette franchement améliorée
dualshock

La manette DualShock 4 de Sony représente une bonne amélioration par rapport aux précédentes générations, et ce, plus que ce que j’en avais l’impression jusqu’ici.

Technologiquement, elle offre quelques nouvelles caractéristiques correctes, comme un pavé tactile, un petit haut-parleur et une barre lumineuse, qui peut afficher de l’information ou aider une PS4 équipée d’une caméra à situer le joueur devant l’écran, par exemple.

Toutes ces nouveautés ne sont toutefois pas encore très utiles, du moins, pas dans la première fournée de jeux vidéo compatibles. Le pavé tactile est bien utilisé à quelques reprises, mais pas d’une façon transcendante.

Malgré tout, la manette représente une nette amélioration. Les nouveaux moteurs à l’intérieur sont précis, et l’ergonomie de la DualShock 4 est superbe. Une chose est certaine, il sera très difficile de revenir en arrière lorsque vous rejouerez à des jeux PS3 après avoir essayé la PS4.

Interface et applications: tout pour le partage
interface

Le partage semble avoir été au coeur des considérations de Sony lors de l’élaboration de son nouveau système.

La nouvelle interface met énormément d’emphase sur le partage. L’écran d’accueil est composé des dernières activités de ses amis (les films qu’ils ont écoutés, leur musique, les jeux auxquels ils ont joués, etc.), il est maintenant possible d’afficher la photo de profil Facebook et le vrai nom de ses contacts (si ceux-ci l’acceptent), etc.

La stratégie de Sony est évidente: en affichant tous ces jeux, ces films ou cette musique (qui peuvent ensuite être achetés en un seul clic), la compagnie espère encourager les ventes. Est-ce que cela marque une amélioration pour les utilisateurs, par contre? Ça reste à voir.

Le partage se fait aussi à l’extérieur de l’écosystème PS4. La manette possède notamment son propre bouton partage dédié, et il est possible de partager à peu près tout sur Facebook, et parfois Twitter.

Et pour ceux qui ne souhaitent pas inonder leurs connaissances de leurs dernières prouesses à Killzone, il est possible de rendre les partages sur Facebook visibles à certains groupes seulement (pratique, si vous rassemblez vos amis joueurs dans un même groupe), ce qui est vraiment un ajout intéressant.

Comme on le savait déjà, il est aussi possible de diffuser en direct ses parties en direct sur UStream et Twitch, et même de les commenter.

Le nouveau système d’exploitation de la PS4 n’est toutefois pas qu’une question de partage.

Sony a aussi tout fait pour que l’utilisateur ait le moins possible à attendre lors de téléchargements, ce qui est une bonne amélioration par rapport à la PS3. Vous pouvez par exemple débuter le téléchargement d’un jeu acheté en ligne, même si vous l’avez acheté du travail et que vous n’êtes pas à la maison, et la console se branche aux serveurs de Sony tous les soirs entre 2h AM et 4h AM afin de télécharger et d’appliquer les dernières mises à jour du micrologiciel (pour tous les utilisateurs), ainsi que les mises à jour des jeux auxquels on a joué au cours des trois derniers mois (pour les abonnés PS Plus).

J’ai aussi apprécié une autre petite amélioration apportée à l’interface: chaque jeu affiche maintenant quatre tuiles actives, choisies par les développeurs, qui permettent d’accéder par exemple directement au mode multijoueur du jeu, à son site officiel, etc. Si je peux sauver quelques secondes pour arriver directement dans le mode que je souhaite lorsque je lance un jeu, je ne dirai certainement pas non.

Notons que règle générale, l’interface est assez jolie et fluide, comme on s’en doutait. Ceci étant dit, j’ai trouvé les applications Music Unlimited et Video Unlimited étrangement lentes.

Les autres applications sont encore rares, mais celles-ci, comme Netflix, ne nécessitent aucun abonnement, ce qui est certainement apprécié.

Les jeux: jolis, mais le meilleur est à venir
killzone

J’ai eu l’occasion d’essayer plusieurs des jeux PS4 qui seront offerts au lancement, mais aussi au cours des prochains mois.

Premier constats: les jeux de la fin 2013 et du début 2014 sont vraiment jolis, et ce, tant les titres AAA que les titres indépendants.

L’eau est maintenant maitrisée à perfection, les textures sont belles, et le tout est parfois vraiment impressionnant, surtout sur un grand écran.

L’expérience n’est toutefois pas renversante pour autant, et ceux qui sont habitués aux jeux sur PC se sentiront même en terrain connu. N’empêche, considérant que les graphismes n’iront qu’en s’améliorant au cours des prochaines années, le potentiel de la console de nouvelle génération de Sony est très intéressant.

La Sony PlayStation 4 sera en vente dès vendredi, pour 399,99$, soit 100$ de moins que sa principale concurrente, la Xbox One. Ceux qui n’ont pas précommandé leur console au cours des derniers mois pourraient toutefois avoir de la difficulté à mettre la main sur l’appareil.

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