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Contrôler les jeux vidéo avec la pensée: une réalité d'ici la fin de l'année?

L’entreprise américano-australienne Emotiv
compte lancer d’ici la fin de l’année son casque pour contrôler avec la
pensée certains jeux vidéo.

«
Le Epoc permet à ses utilisateurs de manipuler intuitivement et
naturellement des objets dans un jeu vidéo ou tout autre environnement
virtuel, avait expliqué en février dernier la présidente d’Emotiv, Tan
Le, lors d’un entretien avec la BBC. Avec l’appareil, les utilisateurs
peuvent déplacer des objets virtuels dans les trois dimensions ou les
tourner sur eux-mêmes. »

En plus de déplacer virtuellement des objets, le Epoc peut également
servir à donner des émotions aux personnages dans les jeux vidéo,
soutient la présidente d’Emotiv. L’appareil détecte plus d’une
trentaine d’émotions et d’expressions du visage, comme de sourire, de
rire ou de lever les sourcils avec étonnement.

Le casque sans fil détecte l’activité électrique du cerveau grâce à
seize électrodes et transmet ensuite les informations recueillies à
l’ordinateur.

Selon la présidente d’Emotiv, le Epoc est le premier casque pour
contrôler avec la pensée un jeu vidéo qui ne nécessitera pas l’aide
d’un technicien pour l’installer et qui ne coûtera pas « des dizaines
de milliers de dollars ». Lorsqu’il sera disponible, l’appareil devrait
plutôt se vendre aux environs de 300 $, a-t-elle indiqué.

Le premier logiciel qui sera compatible avec le casque sera un jeu
vidéo d’arts martiaux asiatiques. Dans ce jeu, un maître fera faire aux
joueurs une série d’exercices consistant par exemple à déplacer une
montagne par la seule force de la pensée.

Emotiv a également lancé une trousse de développement de logiciels
pour les programmeurs. Outre les firmes qui conçoivent des jeux vidéo,
des professionnels de la santé et des services de police auraient
également montré de l’intérêt envers le casque, soutient la présidente.
Selon elle, le Epoc pourrait par exemple offrir un nouveau moyen de
communiquer aux personnes incapables de parler à la suite d’une attaque
cérébrale ou se trouvant dans le coma.

Pour plus de détails, cliquez ici.

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