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Le CIO se penchera sur les cas de censure

Le service Internet, mis à la disposition
des médias internationaux qui couvrent la tenue des Jeux de Pékin, ne
serait pas pleinement fonctionnel à quelques jours de l’ouverture de la
rencontre sportive.


En
janvier, la Chine avait pourtant promis aux représentants des médias la
même liberté que celle octroyée lors de la tenue des Jeux précédents.
Mais force est de constater que certaines lacunes restent encore à
combler à 9 jours de l’ouverture.

Le CIO devra notamment se pencher sur les allégations de médias
étrangers qui se plaignent d’harcèlement de la part d’officiels chinois
au lendemain de la publication d’un rapport accablant d’Amnistie
international qui accuse la Chine de se servir des JO «comme un
prétexte pour poursuivre, voire intensifier les mesures et les
pratiques existantes qui ont conduit à des violations très répandues
des droits de l’homme».

Ce rapport d’Amnistie international, publié sur le site
de l’organisation de défense des droits humains, était d’ailleurs
inaccessible hier aux journalistes internationaux basés en Chine selon
l’Agence Reuters.

Le responsable des relations de presse du CIO, Kevan Gosper, a par
ailleurs signalé que le CIO ferait enquête sur toute interférence dans
le travail des journalistes.

Liu Jianchao, porte-parole du ministère chinois des Affaires
étrangères, a quant à lui réaffirmé que les journalistes pourraient
accéder normalement à Internet à l’exception de sites interdits, comme
celui du mouvement spirituel Falun Gong, considéré comme une secte par
la Chine.

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