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Grippe porcine: supprimer les données après six mois n'aiderait pas Google

La suppression après six
mois des données que Google collige lorsque les internautes utilisent
son moteur de recherche n’aiderait pas l’entreprise californienne à
dresser un portrait plus juste des pandémies comme celle qui survient
actuellement avec la grippe porcine.



C’est
du moins ce qu’affirme Larry Page, l’un des deux cofondateurs de
Google. Il a fait cette déclaration cette semaine, lors d’une rencontre
avec des journalistes britanniques.

Afin de détecter une pandémie, Google analyse les recherches
effectuées par les internautes qui portent sur la grippe. Cela permet à
l’entreprise de retracer les cas de grippe dans les villes et les pays
où les symptômes de la maladie apparaissent.

L’efficacité du système de Google a déjà été prouvée, puisque
l’entreprise avait déjà présenté une analyse sur une pandémie de grippe
deux semaines avant la publication d’un rapport du Centers for Disease
Control and Prevention, l’organisme responsable de la santé publique
aux États-Unis.

Or, la Commission européenne envisage de forcer Google à supprimer
les renseignements colligés sur les internautes après seulement six
mois afin de protéger leur vie privée, mais Larry Page soutient que
cela pourrait nuire à la détection des pandémies.

«Moins les entreprises comme Google peuvent colliger de données sur
les recherches menées par les internautes, plus les risques que nous
mourions tous augmentent», a déclaré Larry Page aux journalistes.

Présentement, les recherches effectuées dans le moteur de recherche
de Google par les internautes deviennent anonymes après neuf mois.
Avant septembre 2008, Google stockait les renseignements colligés –
incluant les adresses IP – dans ses bases de données durant 18 mois.

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