Aperçu de Watch Dogs 2: plein de petites améliorations
Fort d’un succès commercial impressionnant pour une nouvelle franchise, le jeu Watch Dogs est de retour cette année dans une version améliorée. Aucun changement majeur n’est à prévoir, mais quelques petites corrections ici et là semble avoir l’effet souhaité sur la marque, d’après ce qu’il a été possible de constater lors d’un essai au Electronic Entertainement Expo (E3) de Los Angeles cette semaine. Voici les principales améliorations observées.
Mécaniques raffinées
Le Watch Dogs original nous promettait un jeu où nos talents de pirate informatique et notre téléphone intelligent étaient nos armes. C’était vrai, sauf qu’on était aussi équipé d’un fusil mitrailleur et de tout un arsenal digne d’Arnold Schwarzenegger dans Commando.
Watch Dogs 2 raffine les mécaniques de piratage, notamment en permettant d’effectuer des actions rapidement (pour se sauver du trafic en déplaçant les voitures devant nous en appuyant rapidement sur un bouton, par exemple), ou encore en nous offrant tout plein de nouveaux gadgets, comme un drone, qui rendent plus faciles, et plus intéressantes, les attaques technologiques et silencieuses.
En minimisant notre dépendance aux armes traditionnelles, Watch Dogs joue sur ses principales forces et mitige mes principales réserves par rapport au premier opus de la série.
Ville améliorée
Watch Dogs 2 quitte Chicago pour San Francisco. La ville est plus colorée, plus chaleureuse et dotée de quartiers mythiques qui sont plus intéressants que lors du premier volet de la série.
Plusieurs petits ajouts ont aussi été faits pour alléger l’expérience et rendre la ville plus crédible, comme y placer des magasins de vêtements, où il est possible d’aller personnaliser son personnage. Chaque magasin est différent, vous pourrez donc vous vêtir comme un hipster dans Mission, ou à la Mark Zuckerberg dans la Silicon Valley.
Personnage principal plus intéressant
Au lieu de suivre Aiden Pearce (le héros sombre et plutôt ennuyeux de Watch Dogs 1), Watch Dogs 2 nous permet d’incarner Marcus Holloway, un pirate du groupe Dedsec.
Celui-ci est plus léger et avec une personnalité plus sympathique que son prédécesseur, ce qui est toujours un plus dans une aventure de quelques dizaines d’heures.
Est-ce une différence majeure? Non, mais parfois, ce sont les détails qui permettent à un jeu de s’améliorer.
Habitants plus intelligents
Les passants et les policiers qui peuplent San Francisco sont aussi plus intelligents que ceux de Chicago, alors qu’ils sont dotés d’une personnalité propre.
Si quelque chose survient près de vous, ils ne vous accuseront pas automatiquement, mais iront constater d’eux même ce qui s’est passé. Les policiers peuvent aussi arrêter des habitants réguliers. Ici aussi, ces changements n’auront pas un effet majeur sur la jouabilité du jeu, mais pourraient le rendre plus crédible et ainsi plus immersif.
Mode multijoueur coopératif juste assez difficile
Notons que j’ai aussi eu l’occasion d’essayer un mode multijoueur coopératif plutôt intéressant. Les mécanismes permettant aux joueurs de se retrouver ont d’abord été améliorés, alors qu’on peut croiser d’autres joueurs dans notre monde et interagir avec eux, et le niveau de difficulté à été revu à la hausse.
Les joueurs pourraient donc avoir à travailler en équipe pour les réussir, chacun en employant des stratégies et des outils complémentaires. C’est du moins le but. La démonstration que j’ai essayée était sur ce point réussie, mais une démonstration dans un environnement contrôlé n’est pas toujours représentative de l’expérience finale du jeu.
Les amateurs de Watch Dogs n’auront pas à attendre très longtemps pour le constater d’eux-même, puisque le jeu d’Ubisoft Montréal sera lancé d’ici la fin de l’année sur PC, PS4 et Xbox One.