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LCF: nouvelle limite: une seule contestation

Dan Ralph, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

TORONTO — Les entraîneurs de la Ligue canadienne de football seront limités à une seule reprise vidéo par match en raison d’une modification aux règles qui entre en vigueur mercredi.

Les gouverneurs de la ligue ont approuvé la mesure mardi.

Chaque équipe diposait précédemment de deux contestations par rencontre. Elle en recevait une troisième si elle remportait ses deux premières.

Les entraîneurs disposeront encore d’un temps d’arrêt pour contester une décision. Si la décision n’est pas renversée, ils perdront ce temps d’arrêt.

Commissaire depuis le 4 juillet, Randy Ambrosie a dit qu’en visitant huit stades (tous sauf Mosaic Stadium), il a clairement constaté la frustration des amateurs envers le nombre de contestations dans un match.

«C’est ce qu’ils voulaient le plus souvent aborder, a t-il dit en conférence téléphonique, mercredi. Autant que possible, nous voulons que les matches se décident entre les lignes, par les joueurs et les entraîneurs.»

Le centre de commande de la LCF va continuer de revoir systématiquement les jeux procurant des points et les revirements.

Ambrosie et Glen Johnson, le vice-président senior des opérations football du circuit, ont dit que l’intention des reprises, au départ, était de corriger les erreurs flagrantes des officiels. Mais des entraîneurs les utilisaient pour qu’on déniche des punitions hors du point central de la séquence, dans le but d’effacer de gros gains ou de prolonger des montées.

Tout cela ralentissait grandement le rythme des matches et prolongeait leur durée.

Johnson a dit que les changements sont dans l’optique d’ajouter à l’agrément des partisans, et non pas parce que des officiels seraient devenus irrités par la formule.

Ambrosie a mentionné que l’avenir des reprises vidéo sera scruté une fois la saison en cours terminée.

«Au bout du compte, si nous ne pouvons pas trouver la bonne façon d’utiliser les reprises, alors toutes les options devraient être sur la table, incluant de ne pas les utiliser du tout, a dit Ambrosie. Je crois que c’est la façon de faire pour évaluer la situation de façon saine et complète. Nous voulons avoir l’esprit ouvert et trouver des réponses réfléchies. Nous voulons rendre le football canadien aussi plaisant que possible pour nos partisans.»

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