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Ramirez: un élément clé chez les Indians

Tom Withers - The Associated Press

CLEVELAND — À cinq pieds neuf et 165 livres, Jose Ramirez n’a pas le gabarit typique d’un joueur des ligues majeures. À part sa personnalité, forte et animée, il passerait bien inaperçu. Mais ne vous trompez pas.

«Ce gars-là est une force», raconte le gérant des Indians Terry Francona, à propos de son joueur de deuxième but.

Membre des étoiles de l’Américaine cette année, Ramirez a aidé les Indians à rééditer comme champions de section. Après 102 victoires, l’équipe accueillera jeudi les Yankees ou les Twins, alors que débutera cette série de premier tour dans l’Américaine.

Le frappeur ambidextre a mené les majeures avec 59 doubles, en plus d’égaler Giancarlo Stanton au sommet pour les coups de plus d’un but, avec 91.

Aux côtés de l’arrêt-court étoile Francisco Lindor, parmi d’autres, il incarne cette nouvelle énergie qui fait avancer les champions en titre de l’Américaine.

«Je pense qu’il a été placé à presque tous les rangs dans l’ordre des frappeurs, a dit Francona. Il a produit beaucoup de points (83). Il a joué au deuxième but, au troisième, au champ gauche. Avec son travail acharné, il est devenu l’un des meilleurs joueurs du baseball. Nous sommes très fiers de lui. Ce n’est pas une question de chance.»

Le Dominicain de 25 ans a quitté l’école à 14 ans, voulant réaliser son rêve d’atteindre les grandes ligues. À 17 ans, il a signé un contrat lui rapportant 50 000 $ avec les Indians.

Il a disputé ses premiers matches avec Cleveland en 2013. Deux ans plus tard, il dominait à l’arrêt-court au camp, mais il a ensuite connu des ennuis et on l’a cédé aux mineures, au profit de Lindor.

En 2016, on pensait lui confier un rôle de réserviste. Mais comme Michael Brantley n’était pas rétabli d’une opération à l’épaule, les Indians l’ont envoyé au champ gauche. Il a brillé avant d’être muté au troisième coussin en fin de campagne, après qu’on ait libéré Juan Uribe.

Il a frappé pour ,312 lors de la saison régulière 2016, puis pour ,310 en séries. En mars dernier, les Indians l’ont récompensé avec un contrat de 26 M $ pour cinq ans.

La foule du Progressive Field voit en Ramirez un candidat au titre de joueur par excellence, bien qu’il devrait finir derrière Jose Altuve des Astros ou Aaron Judge, des Yankees.

«Parfois dans l’abri, il va nous dire qu’il va frapper un circuit et là il arrive au bâton et tout bonnement, le voilà qui frappe une longue ball ou un double, dit Lindor. Vous pensez qu’il sera heureux avec un double, mais il est fâché. C’est comique de le regarder aller.»

Plaisantin et populaire, aussi.

«Son anglais n’est pas très bon, mais ça se voit comment tout le monde aime ce gars-là, dit Francona. C’est du langage universel.»

Lors de sa fête, il y a quelques semaines, ses coéquipiers lui ont amené un gâteau décoré des chiffres 25 et 30, une flèche amicale en référence à l’âge officiel parfois douteux, chez les Dominicains.

Il en a bien ri et quand le releveur Shawn Armstrong lui a demandé la vérité, Ramirez, avec un clin d’oeil, a répondu: «35. Je suis Dominicain.»

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