Jean Pascal est-il un jambon?

Comme plusieurs jeunes de notre génération, en se levant mercredi matin, on s’est demandé qui était Camille Samson.

Direction Google pour taper Camille Samson entre guillemets. Ah, ça l’air que c’était Camil Samson. Un monsieur, pas une madame. Puis, en écoutant quelques-unes de ses citations célèbres sur YouTube, on y a découvert le père des jambons québécois qui, étonnamment, semblait moins pire une fois caricaturé par les Cyniques. N’empêche, on s’éloigne du propos. Notre titre est Jean Pascal est-il un jambon? Pis là, on parle de Camil Samson.

Jean Pascal, donc. Premier combat en 19 mois, le gars arrive sur la balance en tite short et ne fait pas le poids. Chapeau.

Ensuite, vendredi dernier au Centre Bell, le gars arrive sur le ring en tite short et a mal à son tendon de biceps pis à son épaule. On veut ben, mais c’est quand que vous avez entendu à la télé «Oh, quel excellent jab directement sur le tendon de biceps qui vient de mettre Floyd Mayweather hors de combat, Gilles»? On va vous le dire, nous, c’est quand que vous avez entendu ça. Jamais. Faque, faites-en pas un plat de sa blessure.

Nous, on a mal au coeur en écrivant cet article, mais c’est avec les doigts qu’on tape sur notre clavier. Un boxeur, on vous le rappelle, ça varge dans la face de son adversaire avec ses mains, pas avec ses tendons de biceps.

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Donald Daudette et sa vraie blessure
Vous rappelez-vous de la blessure de Donald Daudette? Décembre 2001, Centre Bell (NDLR : Les gars, c’était le Centre Molson à l’époque), Daudette se fait trancher le poignet gauche
par la lame du patin d’un gars dont on se rappelle pas le nom. Résultat : coupure des tendons extenseurs. En gros, sa main marchait pu. Ça, c’était une blessure. Pis Daudette, c’était avec ses mains qu’il mettait le puck top net. Jean Pascal, lui, sera de retour à «l’entraînement» lundi, après ne pas avoir été opéré. Fail, man.

Dans le monde de la boxe, les jambons servent à gonfler la fiche d’un boxeur prometteur afin de le faire devenir ou rester champion. Jean Pascal, lui, est le jambon qui permet aux jambons qui l’affrontent d’avoir l’air moins jambon. Comme Camil Samson dans le temps, finalement.