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Le stade Saputo est prêt pour l'Impact

Photo: Yves Provencher/Archives Métro

MONTRÉAL – L’hiver qui ne veut pas quitter Montréal ennuie l’Impact à la fois sur le terrain et dans ses bureaux.

La formation montréalaise a dû faire des pieds et des mains pour rendre praticable sa surface de jeu du stade Saputo, encore enterrée sous 50 centimètres de neige et de glace il y a de cela 12 jours à peine.

Mais les mauvaises conditions des derniers jours et les prévisions peu encourageantes des prochains jours font aussi en sorte que l’équipe des ventes de l’Impact doive travailler plus fort pour écouler les 20 521 billets pour son premier match extérieur de la saison, samedi, face au Crew de Columbus.

«Je pense qu’ils attendent encore un peu (pour se procurer des billets), a admis le vice-président exécutif de l’équipe, Richard Legendre, au sujet des partisans de l’Impact. Nous avons actuellement pas loin de 15 000 billets de vendus.

«Il nous reste encore cinq jours. Quand on regarde les prévisions météorologiques, c’est sûr que les gens peuvent se poser des questions (ndlr: Environnement Canada prévoit de la pluie, voire même de la neige fondante pour samedi après-midi). Mais il n’y a pas de questions à se poser sur le stade: il est prêt et le gazon est prêt. Alors on espère que tout le monde va être ici.»

Si les ventes tardent à prendre leur envol pour le premier match de la saison au stade Saputo, Legendre s’est fait rassurant au sujet des abonnements saisonniers.

«On a légèrement surpassé le nombre d’abonnements vendus l’an dernier, soit un peu plus de 8000. Mais on voit qu’il y a aussi un appétit pour ce qu’on appelle les forfaits mini-saison. Les gens veulent de plus en plus goûter au stade Saputo, alors on va continuer de proposer ce genre de forfaits, jusqu’au mois de juin, assurément.

«Mais ça demeure le secteur où l’on doit continuer notre développement. On voit qu’on a encore du travail à faire.»

Travail colossal

Legendre a souligné le travail colossal qui a été effectué pour s’assurer que la surface de jeu soit prête à temps. Pas moins de 37 camions-remorque ont été nécessaires pour charger toute la neige, qui recouvrait la surface, mais qui l’aura aussi protégée des intempéries.

L’Impact a aussi utilisé des fertilisants pour que la surface reprenne son teint estival. Malgré tout, les zones les plus souvent piétinées, notamment dans les surfaces de réparation, n’affichent pas encore leurs plus belles couleurs.

En 2012, à sa première saison en MLS, l’Impact avait profité de l’hospitalité du Stade olympique pour les cinq premiers matchs de sa saison, en plus d’un match du Championnat canadien, ce qui fait que la première rencontre disputée à son domicile fixe n’a eu lieu qu’à la mi-juin.

Malgré tout, Legendre estime qu’il n’est pas risqué pour l’Impact d’entreprendre sa saison extérieure à la mi-avril.

«C’est entendu que c’est serré. Mais quand on regarde l’historique climatique, on a eu mieux dans le passé, je pense que tout le monde en convient. On veut pouvoir jouer sur surface naturelle et au stade Saputo le plus rapidement possible.

«Le calendrier de la ligue commence de plus en plus tôt (le 2 mars cette saison). Ça nous force à ce qu’il y ait des matchs locaux le plus tôt possible.»

L’Impact, assurément, n’est pas du camp qui souhaiterait voir la MLS arrimer son calendrier à celui des grandes ligues européennes, d’août à mai.

«Le débat ne fait pas rage ici. De penser jouer en même temps que le calendrier européen, aussi bien nous dire qu’on ne peut pas jouer ici, a-t-il dit. On ne peut pas jouer ici en janvier ou février, même en mars. C’est vrai qu’il y a eu des discussions en ce sens, mais de ce que j’entends actuellement, il y a très, très peu d’équipes qui pensent vraiment à ça.»

L’arrivée plus hâtive de l’Impact dans son stade n’affectera toutefois pas la qualité de la surface de jeu à long terme.

«C’est entendu qu’après chaque match, il doit y avoir le temps nécessaire pour que le terrain puisse récupérer. Là, on a deux semaines après le premier match, a expliqué Legendre. À ce niveau, on est assez confiants, mais à un moment donné, on ne peut pas vous cacher qu’on a besoin que le ciel nous aide et que ça se réchauffe un peu. On avait besoin de pluie, on a en eu. Maintenant, c’est un peu de chaleur qu’on a besoin.»

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