La plus grande force des Alouettes

La défensive est somme toute solide, les unités spéciales ne sont ni bonnes ni mauvaises, et l’attaque pédale fort pour rester au-dessus du seuil de la respectabilité.

Alors quelle est donc cette grande force? Pas de doute, la plus grande qualité des Alouettes depuis quelques saisons demeure leur résilience.

On en a encore eu la preuve dimanche dernier, les Oiseaux revenant de l’arrière pour l’emporter 38-31 contre les Tiger-Cats d’Hamilton. Tout ça malgré le poids d’une première demie où ils avaient été outrageusement dominés sur le plan stratégique.

Cette deuxième victoire en autant de parties a de nouveau mis en lumière les lacunes de l’équipe, mais elle aura au moins permis à Montréal de lancer un message au reste de la Ligue canadienne de football: l’édition 2014 des Alouettes n’abandonnera pas facilement.

Malgré ses deux plus récents succès, on peut faire remonter le réveil des Oiseaux à il y a environ quatre matchs.

Une embellie qui n’est pas étrangère au travail accompli par les leaders du club. Malgré les résultats décevants du début de la saison, certains vétérans ont travaillé d’arrache-pied pour maintenir l’équipe à flot. Depuis deux rencontres, ils récoltent les dividendes.

Que ce soit le demi défensif Billy Parker, le bloqueur Jeff Perrett ou l’ailier défensif John Bowman, ils sont parvenus à redonner un peu d’espoir au reste des joueurs. Ils ont tranquillement rebâti le moral des troupes et ont permis aux partisans du club de faire preuve d’un optimisme prudent pour la suite des choses.

Cette confiance renouvelée et cette capacité à ne jamais abandonner seront utiles au cours des prochaines semaines, alors que les hommes de Tom Higgins croiseront le fer avec deux formations beaucoup plus coriaces que les deux dernières. Ça commence vendredi face aux Eskimos d’Edmonton (7-3), puis ce sera ensuite le tour des puissants Stampeders de Calgary (9-1).

On verra si les Alouettes forment plus qu’une équipe tenace. On verra s’ils forment une bonne équipe.