Canadien 3 – Blue Jackets 2: l’avantage numérique se réveille

Le Canadien a mis du temps à débloquer, mais, grâce à trois buts en troisième période, il a battu les Blue Jackets mercredi soir, à Columbus.

Cette victoire fera certainement sourire l’entraîneur Michel Therrien.

D’abord, elle permet à son équipe d’éviter un troisième revers de suite. Et, peut-être plus important encore, elle a été le théâtre du réveil (enfin) de l’avantage numérique.

Chacun des trois buts montréalais ont été inscrits avec l’avantage d’un homme. Avant mercredi, le CH n’avait fait mouche qu’une fois en 24 occasions en pareilles circonstances.

Therrien avait profité des quelques jours de pause avant la joute à Columbus pour travailler l’attaque à cinq en plus de remanier ses trios.

Envoyer Tomas Plekanec au sein de la première unité, entre Max Pacioretty et Brendan Gallagher, a été le meilleur coup de l’entraîneur. Les trois joueurs ont été dangereux pratiquement à chaque fois qu’ils ont été envoyés dans la mêlée.

En cours de partie, Therrien a également jumelé Alex Galchenyuk à Jiri Sekac et Michaël Bournival, ce qui a donné des résultats intéressants.

Même si les Montréalais se sont faits attendre avant de s’inscrire au tableau, ils n’ont pas volé leur victoire. Bien au contraire.

Ils ont dominé à peu près toutes les facettes du jeu du début jusqu’à la fin.

Cela se voit entre autres avec la possession de rondelle. À cinq contre cinq, le Canadien a gagné la bataille des tirs tentés (Corsi), ce qui inclut les tentatives ratées et bloquées, 42-31.

Le Tricolore est de nouveau en action jeudi soir. Il rend visite aux Sénateurs, à Ottawa.

Jouer de malchance

Le Canadien a joué de malchance en fin de première période.

Brendan Gallagher pensait bien avoir créé l’égalité 1-1 en redirigeant la passe de Tomas Plekanec derrière Sergei Bobrovsky. Cependant, les arbitres sont allés à la reprise vidéo et ont jugé que le disque n’avait pas traversé entièrement la ligne rouge.