Il faudra «presser le citron»
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Les Alouettes souhaitent remporter l’affrontement contre les Argonauts de Toronto de façon convaincante.
Les surprenants Argonauts (3-1) sont en ville pour affronter les Alouettes (3-1) ce soir sur le mont Royal. L’équipe qui sortira victorieuse du duel se retrouvera fin seule au premier rang de la division Est. Que doivent faire les Oiseaux pour prendre la mesure de la formation dirigée par Jim Barker?
D’une part, il est impératif de stopper la principale arme offensive de l’adversaire : un certain Cory Boyd. À son année recrue, le jeune porteur de ballon fait tourner bien des têtes avec son jeu physique et rapide. «Il est dominant dans toutes les facettes de son jeu : il est capable de courir en ligne droite pour briser des plaqués et d’utiliser sa vitesse pour des courses vers l’extérieur. C’est leur joueur clé en attaque, et notre principal objectif est de le stopper», analyse le plaqueur Eric Wilson.
D’autre part, comme le dit Wilson, il faudra «presser le citron». Ici, on ne parle pas d’un agrume, mais bien du quart-arrière des Argonauts, Cleo Lemon, qui profite d’une mobilité supérieure à la moyenne. «On veut le forcer à lancer sous pression», ajoute Wilson.
L’unité offensive montréalaise, quant à elle, devra retrouver sa verve et son opportunisme dans la zone payante si elle veut percer la muraille défensive torontoise. Le receveur Brian Bratton croit que la solution aux relatives difficultés de l’attaque n’est pas bien compliquée: «Empêcher Anthony Calvillo de se faire frapper. Si on réussit cela, tout va mieux fonctionner.»
Et au-delà de tout cela, les hommes de Marc Trestman ont un objectif qu’ils souhaitent tous atteindre contre les Argos: jouer un match complet. Luc Brodeur-Jourdain, joueur de ligne offensive, résume la pensée de plusieurs de ses coéquipiers : «À chaque partie depuis le début de la saison, il y a souvent un cinq à sept minutes où l’attaque ou la défensive perd ses moyens. C’est frustrant, car on a hâte de pouvoir dire qu’on a bien joué pendant 60 minutes. On déteste tous cette situation et on veut que ça cesse dès jeudi.»