Des éloges pour Michel Therrien
En 2014-2015, Michel Therrien a été la cible de la plupart des critiques adressées au Canadien. Avec raison.
Son équipe comptait sur Carey Price pour sauver sa peau pratiquement sur une base quotidienne.
Nous devons toutefois rendre à César ce qui revient à César. Si Therrien a été responsable des déboires de la saison dernière, il mérite des éloges pour les améliorations apportées cette saison.
La volte-face est évidente quand on évalue l’attaque du Canadien, qui est confortablement en deuxième place dans le circuit Bettman avec 2,7 buts par 60 minutes de jeu à forces égales. De plus, la défense s’est améliorée, n’accordant que 1,5 but par 60 minutes à forces égales, une performance qui lui donne aussi la deuxième meilleure note dans la ligue.
L’avantage numérique, pitoyable l’année dernière, est parmi les cinq meilleurs, avec un taux d’efficacité de 27,3% (troisième dans la LNH).
Plus important encore pour les partisans, le CH n’est plus une équipe ennuyeuse. L’an dernier, les matches étaient comme l’épée de Damoclès: longs et plates.
Les défenseurs montréalais sont beaucoup plus actifs à l’attaque cette saison, et le fait de se débarrasser de la rondelle et de courir après n’est pas la stratégie préconisée. Bref, le Canadien est redevenu une équipe qui est agréable et excitante à soutenir.
Si l’équipe tient le rythme actuel, elle terminera la campagne avec 138 points, ce qui serait la meilleure récolte de son histoire. Le CH joue du hockey fantastique (à un rythme peut-être insoutenable). Même s’il connaît une baisse de régime, ce qui est assez probable, il a fait un pas de géant par rapport à 2014-2015, et ce, sans avoir besoin de toujours faire appel à Carey Price.
Le dossier d’Alexander Semin devra être réglé et il reste encore 80% de la saison à disputer, mais tout indique que les Glorieux peuvent accomplir quelque chose de spécial cette année.
Gallagher dans la mire d’Équipe Canada
Brendan Gallagher est un des joueurs qu’Équipe Canada devrait surveiller en vue de la Coupe du monde de hockey de 2016. Cela peut paraître étonnant, mais Gallagher est bien plus qu’une super peste.
En plus d’avoir marqué 43 buts au cours des deux dernières saisons, l’attaquant, qui a pris l’habitude de rendre la vie des gardiens adverses un véritable enfer, est troisième dans la LNH en matière de chances de marquer à danger élevé, avec 24. Seuls Patrick Marleau (28) et Joe Pavelski (26) sont meilleurs à ce chapitre.
Ce serait surprenant que Gallagher se taille une place dans l’alignement final de l’équipe nationale puisque le Canada est une mine d’attaquants talentueux, mais il est plus que temps que Gallagher soit reconnu à sa juste valeur dans la LNH.