Le paradis en Thaïlande
Ne me demandez pas où je me trouve en ce moment, je suis au-dessus des nuages, quelque part entre deux ou trois continents. Ne me demandez pas quel jour nous sommes ni à quelle heure je serai de retour chez moi, j’ai perdu le fil des jours et du temps. Mais demandez-moi d’où je reviens et je vous parlerai pendant des heures de la Thaïlande, que je rêvais de découvrir depuis si longtemps…
Enfin, elle fait un peu partie de moi, cette Thaïlande que je me promettais encore et encore de rencontrer.
Pour ma première visite en Asie, je n’aurais pu choisir mieux que la ville de Bangkok comme endroit où débuter mon périple.
Bangkok, bruyante à souhait, bouillante même en soirée, aux rues envahies de gens provenant des quatre recoins du monde. Bangkok, une grande ville à la température tropicale, un dépaysement complet (malgré ses centres commerciaux et ses boutiques de vêtements griffés) et surtout, un délice pour les sens.
Une grande ville que j’ai pu découvrir seule, en me laissant porter par une foule d’inconnus, à travers les marchés extérieurs bordant le Siam Square. Bangkok où j’ai mangé comme une reine pour moins de 4$. Bangkok et son marché flottant que je n’ai malheureusement pas eu le temps de parcourir mais pour qui seul je me promets de revenir.
Moi qui suis une fille de ville, je m’y suis tout de suite sentie à ma place – malgré la circulation monstre et la chaleur humide et incessante.
Bangkok et son superbe palais royal (ne vous avisez jamais de parler en mal de la famille royale en Thaïlande, cela pourrait vous coûter jusqu’à 8 années de prison!). Bangkok et ses dizaines et dizaines de temples dorés, ses croisières le long de la rivière Chaoprawa, d’où l’on peut tout voir: le Grand palais, le marché Pak Klong, l’Université Thammasart, le hangar des barges royales…
Je m’y suis déchaussée pour visiter le temple du bouddha doré (Wat Trimit), où se trouve le plus gros bouddha en or assis, au monde. Un moment d’émotion plaqué d’or.
Au cœur de l’un des plus grand quartier chinois de la planète, j’ai dévalé la populaire rue du dragon qui se transforme, le soir venu, en immense allée de kiosques de nourriture savoureuse.
Puis, j’ai découvert l’immense marché aux fleurs de Bangkok – le plus gros en Thaïlande – colorée sur près de 2 km et fourmillant de visiteurs particulièrement en soirée. Tout près, le plus gros marché de légumes du pays vaut aussi le coup d’œil.
À Bangkok, j’ai fait quelques ballades en tuk-tuk, comme celle à travers le très (!) vivant quartier Palace.
Puis, il y a eu, tout au nord de la Thaïlande, la région de Chiang Mai, qui semble faire l’unanimité autant chez les voyageurs que chez les Thaïlandais eux-mêmes.
Beaucoup plus calme que Bangkok, la région possède un côté artistique à la fois créatif et apaisant. Et lorsque l’on déambule tranquillement le long de ses kilomètres de marchés artisanaux (notamment le fameux marché du dimanche soir de la rue Rachadummen!) nuit et jour, on s’y sent immédiatement en vacances.
C’est à Chiang Mai que je me suis levée à 5 heures du matin, pour me rendre faire offrande à des moines thaïlandais, comme le veut la tradition.
Car il faut vivre l’expérience: se rendre très tôt le matin près d’un des centaines temples de la ville (généralement ceux avoisinant les rues principales), acheter un plateau de nourriture vendu sur la rue et spécialement préparé pour eux, remplir le bol d’un ou de quelques moines et s’agenouiller pour recevoir leurs prière et bénédiction.
C’est aussi à Chiang Mai – reconnu pour cette activité – que j’ai plus-qu’enjambé un éléphant, pour la toute première fois, à la ferme d’éléphants Patara. Une ballade à travers la jungle et les montagnes, sur le dos d ‘un nouveau meilleur ami, tellement touchant.
Et enfin, le paradis sur l’île de Koh Samui.
Koh Samui et ses plages infinies, ses paysages spectaculaires, son océan turquoise et sa chaleur. Koh Samui et les fameux Full Moon Partys de PanHang, ses dizaines d’îles à découvrir, en bateau ou à pieds, toutes plus paradisiaques les unes que les autres.
Koh Samui bordé par la mer de la Chine du Sud, ses marchés de rue, ses boutiques de souvenirs, ses bars et ses terrasses – ceux du centre de Lamai ou de Cheweng – et surtout son ambiance un peu bohème, remplie de soleil.
Koh Samui où l’on se rend pour toutes sortes de raisons: assister au mondialement reconnu Full Moon Party, faire de la plongée dans l’eau cristalline de Koh Tao ou du snorkeling autour de l’île au dragon, faire du kayak ou nager sur la jolie plage de Song Pi Nong, gravir les marches de l’observatoire de l’île de Maekoh d’où la vue du lac Émeraude est spectaculaire, manger un repas traditionnel dans le village rustique de pêcheurs de Phalauy ou simplement se faufiler, en speed boat, à travers les îles et la mer turquoise.
Le soir venu à Koh Samui, après avoir savouré des mets thaïlandais traditionnels sur une terrasse directement sur la plage de Lamai – comme au restaurant Sabeinglae – c’est au populaire pub reggae de la plage de Chaweng que je suis allée danser avant de retourner dormir, tout à fait heureuse, dans mon superbe hôtel, véritable petite merveille en bord de mer.