Le calme plat à Amsterdam (vidéo)
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Avant de mettre les pieds à Amsterdam, le 24 décembre, on s’attend à plein de choses. Le choc culturel, l’atmosphère survoltée, l’incompréhension, peut-être un coup de cœur, ou un trop-plein. On ne s’attend certainement pas à… une ville carrément déserte!
Le Dam Square, le centre névralgique de la ville, brille de tous ses feux, comme à l’habitude – l’immense sapin haut en couleurs attend patiemment le Père Noël, les vitrines des grands magasins profitent des derniers jours de décembre pour exhiber leurs plus beaux attraits. Sauf que cette fois-ci, personne ne profite du spectacle. Chacun est dans le confort de son foyer, de celui de ses parents ou de ses amis, occupé à célébrer Noël et à dévorer sans culpabilité les petits plats maisons.
Seuls les touristes ou les plus solitaires de la ville peuplent le Square dans un paysage un peu désolant, mais tout de même fascinant. Après tout, ce n’est pas tous les jours que l’on voit cet endroit déserté, alors que 364 jours par année il bouillonne d’Amstellodamois en transit. Et nul besoin de se déplacer – c’est le même son de cloche du côté des canaux d’Amstel ou de Jordaan. Peu importe où l’on jette un œil, c’est un autre cas de « Circulez, il n’y a rien à voir! » Le calme plat, quoi. Seuls quelques troubadours bien courageux bravent le froid et la solitude pour donner un peu d’âme à la ville, guitare ou contrebasse à la main.
Mais alors que beaucoup de gens sont débités par le manque d’animation et de vie, d’autres en profitent au contraire pour voir Amsterdam d’un autre œil. Nul besoin de se soucier des milliers de vélos circulant à toute vitesse, des trams, des voitures et des mobylettes.
Le seul focus? Amsterdam, la Venise du Nord, son architecture, ses canaux, sa «personnalité» unique – même si elle est, momentanément, bien silencieuse.
Rédactrice : Marie-Eve Vallières
Caméraman : Étienne Melançon
Monteur : Éric Bouchard
Productrice/réalisatrice : Marie-Pier Otis
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