Jason Statham, le maître de l’action
Le héros de films d’action Jason Statham est en terrain connu dans Parker.
Avec Parker, Jason Statham poursuit sa quête de devenir ce qu’ont été ses collègues Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger : LA vedette de films d’action qui déchirent, mais qui ne sont pas toujours stupides. Dans son dernier film, il incarne un voleur professionnel à l’éthique quasi irréprochable… même quand doit affronter nulle autre que Jennifer Lopez. Métro lui a posé quelques questions.
Pour vous, Parker est-il dans la même lignée que des films comme The Mechanic et The Italian Job?
Ce n’est pas fou. Mais le personnage de Parker est une bibitte à part pour moi. C’est un vilain, c’est un criminel, mais il y a quelque chose chez lui qui le rend attachant, qui vous fait oublier ses activités illégales. C’est très intéressant. En général, on n’est pas censé apprécier les escrocs. Mais lui, il est différent. Il est très dévoué à sa petite amie. La plupart des criminels n’ont pas vraiment le sens de la morale. Ils font tout ce qu’ils peuvent pour arriver à leurs fins. Ils ont soif d’argent. Cependant, Parker voit les choses différemment. Il souhaite protéger ce en quoi il croit.
Le personnage de la petite amie est très intéressant dans la mesure où le film met aussi en vedette Jennifer Lopez. On serait porté à croire qu’il se passe quelque chose entre elle et Parker, non?
Effectivement, on s’attend à cela. On se demande quand ça va arriver. Je sais que plusieurs personnes vont me trouver stupide! Comment peut-il résister? C’est Jennifer Lopez, putain! Est-il aveugle? Mais le réalisateur Taylor Hackford a insisté pour que mon personnage soit très droit. Il réussit à résister alors que plusieurs hommes auraient échoué lamentablement. [Rires] C’est un homme de parole, qui tient ses promesses. Pour moi, c’est quelque chose de très honorable, parce que je vis à Hollywood, après tout! Ici, les mots ne veulent pas dire grand-chose, croyez-moi! [Rires]
Votre personnage est un peu obsessionnel compulsif. Il en fait d’ailleurs la preuve avant d’éliminer un de ses ennemis!
Tout à fait! «Tu devais mettre le feu aux bottes de foin derrière le pavillon du bétail!» Boum. J’adore cette réplique. Je suis content que tu l’aies remarquée. Quand j’ai lu le scénario, je me répétais à quel point j’aimais ce personnage! Jusqu’à la toute fin, il veut faire payer cet homme!
Les nouvelles vedettes de films d’action ne se bousculent pas au portillon. Comment êtes-vous devenu le digne successeur de Stallone et de Schwarzenegger?
Qu’on me compare à Stallone et à Schwarzenegger me dépasse un peu. J’adore leurs films. J’ai toujours été un grand consommateur de films d’action. Et c’est génial d’en faire à mon tour. Je crois qu’encore aujourd’hui, c’est le genre cinématographique le plus puissant. Le genre a souvent mauvaise presse parce que, parfois, le scénario est un peu mince, et il se tourne quelques navets. Ces mauvais films nous font souvent oublier les bons. Personnellement, il n’y a rien que j’aime plus que de tourner un film d’action. C’est bien plus amusant que de faire des drames historiques en Angleterre! Du moins, c’est mon point de vue.
Vous avez déjà été plongeur. Que pensez-vous de la popularité soudaine de ce sport? ABC et FOX auront des émissions où des vedettes tenteront de faire le grand saut.
C’est populaire maintenant? Il va falloir que j’y jette un coup d’œil. Mais ils vont se faire mal! C’est curieux de voir ça parce qu’à l’époque où je plongeais, c’était un sport très marginal. À l’exception des compétitions de plongeon aux Jeux olympiques, ce n’est pas un sport qui attire les foules. Je suis surpris de cette popularité soudaine. À l’époque, quand je disais que j’étais plongeur, on me demandait si je plongeais en eaux profondes…
Parker
En salle dès vendredi