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L’homme le plus riche du Canada est un milliardaire du Bitcoin 

Illustration montrant une pièce de cryptomonnaie avec le logo de Binance, la firme de Changpeng Zhao.
Illustration montrant une pièce de cryptomonnaie avec le logo de Binance, la firme de Changpeng Zhao. Photo: salarko/iStock, montage Métro

L’homme le plus riche du Canada est désormais Changpeng Zhao, ancien étudiant de l’Université McGill et fondateur de Binance, la plus grande entreprise d’échange de Bitcoins et autres cryptomonnaies au monde. La fortune personnelle de Zhao dépasse de plusieurs dizaines de milliards de dollars ses plus proches rivaux, selon le classement du magazine Forbes

Les finissants de McGill sont d’ailleurs nombreux dans la liste des Canadiens les plus riches. Voici les 14 plus grandes fortunes canadiennes ayant un lien important avec Montréal. 

1. Changpeng Zhao – 85,93 G$ CAN (68,2 G$ US) 

Chanpeng Zhao a créé l‘entreprise Binance, une plateforme de cryptomonnaies qui est aujourd’hui la plus importante au monde en termes de volume. Après l’université, il a travaillé comme développeur pour Bloomberg. Il est ensuite devenu associé chez Fusion Systems. En 2013, il est devenu chef du développement chez Blockchain.

En 2015, Chapeng Zhao a lancé Bijie Tech, un fournisseur de systèmes d’échange. Puis en 2017, il a lancé Binance Holdings Inc. Binance n’est pas cotée en bourse. Binance Holdings Limited a acheté ou investi dans des entreprises importantes comme Coinmarketcap, le site de suivi des prix des cryptoactifs le plus référencé au monde.

Il est peut-être le citoyen canadien le plus riche à l’heure actuelle, même s’il demeure présentement à Singapour. Selon Bloomberg, Zhao vaut 85,93 milliards de dollars canadiens (68,2 milliards de dollars américains). 

2. Mark Scheinberg – 6,67 G$ CAN (5,3 G$ US) 

Mark Scheinberg et son père Ian ont créé leur propre casino, PokerStars.com, ici à Montréal. Sous sa direction en tant que PDG, Mark a transformé PokerStars en la plus grande plateforme de jeu de poker en ligne sur Internet.

Ils ont vendu la société pour 4,9 milliards de dollars. Mark a utilisé l’argent pour créer Mohari Hospitality, une société d’investissement. Scheinberg développe des biens immobiliers de luxe et des destinations de loisirs dans le monde entier.

Forbes estime la valeur nette de Mark Scheinberg à 6,67 milliards de dollars canadiens (5,3 milliards de dollars américains). 

3. Emanuele (Lino) Saputo – 6,04 G$ CAN (4,8 G$ US) 

Emanuele Saputo a transformé ses racines fromagères en une entreprise d’un milliard de dollars. Son entreprise agroalimentaire est la raison pour laquelle il est l’un des Canadiens les plus riches. La famille Saputo a immigré à Montréal dans les années 1950 avec Emanuele, alors adolescent, et a créé son entreprise de fromage. Emanuele Saputo en devient le président en 1969.

L’entreprise s’est développée à partir de ce moment-là jusqu’à son entrée en bourse en 1997 (SAP: TSE). La société a maintenant des intérêts dans des restaurants, des clubs de golf ainsi que dans le stade Saputo, qui accueille l’équipe de soccer CF Montréal (anciennement l’Impact).

Selon Forbes, Emanuele Saputo vaut 6,04 milliards de dollars canadiens (4,8 milliards de dollars américains). 

4. Lawrence Stroll – 3,78 G$ CAN (3 G$ US) 

Lawrence Stroll est en partie responsable de l’entrée en bourse de Michael Kors en 2011, d’où provient l’essentiel de sa fortune. Il a vendu cette participation en 2014. Stroll a acheté l’équipe de course de Formule 1 Force India, dont le nom a été changé en Aston Martin en 2021.

Le changement de nom a été effectué à la suite de l’investissement de 200 millions de dollars de Lawrence Stroll dans Aston Martin en 2020. Stroll collectionne les Ferrari vintage.

Forbes estime la valeur nette de Lawrence Stroll, qui demeure toujours à Montréal, à 3,78 milliards de dollars canadiens (3 milliards de dollars américains). 

5. Jacques D’Amours – 3,65 G$ CAN (2,9 G$ US) 

Jacques D’amours est l’un des fondateurs d’Alimentation Couche-Tard (ATD: TSE). Couche-Tard s’est étendue de Montréal à l’ensemble du Québec grâce à l’acquisition d’autres chaînes de dépanneurs. Elle s’est étendue en Ontario avec l’acquisition des magasins Becker’s et Mac’s dans les années 1990.

Dans les années 2000, l’entreprise s’est lancée sur le marché américain avec l’acquisition des dépanneurs Circle-K. Aujourd’hui, on trouve des magasins Couche-Tard dans le monde entier. 

D’Amours a joué divers rôles dans l’entreprise jusqu’à sa retraite en 2014. Il a notamment été directeur des services techniques et vice-président des ventes. M. D’Amours siège toujours au conseil d’administration d’Alimentation Couche-Tard.

Forbes évalue sa valeur nette à 3,65 milliards de dollars canadiens (2,9 milliards de dollars américains). 

6. Charles Bronfman – 3,15 G$ CAN (2,5 G$ US) 

Charles Bronfman a hérité du plus grand distillateur d’alcool au monde, Seagram. Il a grandi dans l’une des plus belles maisons de Westmount.

En 2000, lui et son neveu ont décidé de vendre l’entreprise familiale à Vivendi dans une transaction évaluée à 30 milliards de dollars. Bronfman a également fondé Claridge Inc, une société de capital-investissement, en 1987. Il dirige Claridge avec son fils Stephen Bronfman. Charles est un grand philanthrope qui a signé The Giving Pledge et écrit deux livres sur le sujet.

À ce jour, il a fait don d’environ 350 millions de dollars. Forbes estime la valeur nette de Charles Bronfman à 3,15 milliards de dollars canadiens (2,5 milliards de dollars américains). 

7. Philip Fayer – 3,02 G$ CAN (2,4 G$ US) 

Philip Fayer, ex-étudiant de l’Université Concordia, a fondé Nuvei, une entreprise de traitement des paiements en 2003 avec l’aide de son cofondateur Lester Hernandes. Nuvei aidait les détaillants, en ligne et hors ligne, à traiter les paiements par crédit et par débit sans l’aide des banques et des sociétés de cartes de crédit.

La société fintech de Fayer a attiré des investisseurs comme Goldman Sach. La société a ensuite fourni des services à des pays du monde entier, dans 150 devises différentes. En 2017, Fayer a vendu l’entreprise à une société de capital-investissement pour un peu plus de 400 millions de dollars, tout en conservant son poste de PDG.

La société a été cotée à la bourse du NASDAQ en 2020. Forbes estime la valeur nette de Fayer à 3,02 milliards de dollars canadiens (2,4 milliards de dollars américains). 

8. Serge Godin – 2,89 G$ CAN (2,3 G$ US) 

Serge Godin a lancé son entreprise de technologie de l’information dans le sous-sol de la maison de ses parents à Montréal. Il a fondé CGI en 1976 et a ensuite engagé un cofondateur. Ils voulaient offrir des services de consultation en TI aux entreprises qui se demandaient comment utiliser au mieux leurs ressources technologiques.

Dix ans plus tard, l’entreprise s’est inscrite à la Bourse de Toronto. Aujourd’hui, CGI offre des services tels que des services-conseils aux entreprises, de l’aide en matière d’infrastructure TI et des services d’application à des clients du monde entier. Godin a reçu l’Ordre du Canada et est membre du Panthéon des personnalités canadiennes des Affaires.

Selon Forbes, Serge Godin vaut 2,89 milliards de dollars canadiens (2,3 milliards de dollars américains). 

9. Pierre-Karl Péladeau – 2,26 G$ CAN (1,8 G$ US) 

Pierre-Karl Péladeau est à la tête de l’empire fondé par son père, Pierre Péladeau. Pierre Péladeau étudiait le droit lorsqu’il a emprunté de l’argent à sa mère et a acheté sa première entreprise médiatique, un journal.

L’entreprise familiale, Quebecor, a été créée un an après que Pierre Péladeau ait lancé Le Journal de Montréal. Il a étendu son empire médiatique et d’impression au Québec en y ajoutant des journaux, des magazines et des chaînes de télévision.

Ses avoirs s’étendent du Québec au reste du Canada et aux États-Unis. Bien que Pierre-Karl Péladeau ait été très impliqué dans l’entreprise à ses débuts, il a assumé un rôle plus important après la mort de son père en 1997.

Selon Forbes, Pierre-Karl Péladeau vaut 2,26 milliards de dollars canadiens (1,8 milliard de dollars américains). 

10. Stephen Jarislowsky – 2,26 G$ CAN (1,8 G$ US) 

Stephen Jarislowsky a fui l’Allemagne nazie pour les Pays-Bas, puis la France, avant d’immigrer aux États-Unis dans les années 1940. Jarislowsky a servi dans les forces armées américaines et est allé à Harvard avant de déménager à Montréal pour travailler pour Alcan.

En 1955, il ouvre les portes de sa société d’investissement éponyme, Jarislowsky Fraser Limited. Il est resté PDG de la firme jusqu’en 2012 et a ensuite siégé au conseil d’administration.

En 2018, la Banque Scotia a racheté la firme pour 950 millions de dollars. Jarislowsky a également occupé des sièges au sein des conseils d’administration de certaines des entreprises les plus importantes et les plus influentes du monde, comme SNC Lavalin et Swiss Bank Corp.

Forbes estime sa valeur nette à 2,26 milliards de dollars canadiens (1,8 milliard de dollars américains). 

11. Sharon Azrieli – 2,14 G$ CAN (1,7 G$ US) 

Elle est la fille d’un magnat de l’immobilier milliardaire, mais aussi une star de l’opéra. La fortune de Sharon Azrieli a commencé avec son père, David Azrieli. Il a fui la Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale et s’est retrouvé à Montréal en 1954.

Après avoir obtenu son diplôme universitaire, il a rapidement créé une entreprise de construction à Montréal. Il est passé de la construction de duplex à celle de gratte-ciel et de centres commerciaux massifs, dont beaucoup en Israël, pour créer une fortune d’un milliard de dollars.

Sharon Azrieli a hérité d’une partie de cet empire, mais elle a également gagné sa propre fortune en tant que chanteuse d’opéra. 

12. Naomi Azrieli – 2,14 G$ CAN (1,7 G$ US) 

Naomi Azrieli, sœur de Sharon et fille de David, dirige aujourd’hui l’empire créé par son père. La société canadienne qui gère aujourd’hui l’entreprise s’appelle Canpro Investments, et Naomi Azrieli est à sa tête.

Il existe une branche israélienne de l’entreprise, Azrieli Group Ltd. Il s’agit de la plus importante introduction en bourse sur le marché israélien. Le groupe exploite 13 centres commerciaux en Israël et est la première société d’immobilier commercial et de bureaux de ce pays.

Forbes estime la valeur nette de Naomi Azrieli à 2,14 milliards de dollars canadiens (1,7 milliard de dollars américains). 

13. Guy Laliberté – 1,51 G$ (1,2 G$ US) 

Le seul Canadien le plus riche qui est un milliardaire du tourisme spatial, Guy Laliberté se distingue certainement. Il est le cofondateur de l’empire international du divertissement Cirque du Soleil. Laliberté a fondé le Cirque du Soleil avec Gilles Ste-Croix en 1984. 

14. Michelle Zatlyn – 1,38 G$ CAN (1,1 G$ US) 

L’une des Canadiennes les plus riches est la présidente et directrice de l’exploitation de Cloudfare, Michelle Zatlyn.

Finissante de l’Université McGill, elle possède 5% de l’entreprise qu’elle a cofondée en 2009. L’entreprise fournit des services de sécurité pour les sites Web, un secteur qui a connu un véritable boom ces dernières années. Cloudfare n’est pas sa première entreprise.

Après avoir passé du temps chez Toshiba, elle a fondé Achievers à Toronto. Cloudfare est devenue publique en 2019 et sa capitalisation boursière actuelle est de 40,92 milliards de dollars américains.

Selon Forbes, la valeur nette de Michelle Zatlyn est de 1,38 milliard de dollars canadiens (1,1 milliard de dollars américains). 

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