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L’UPAC débarque chez Tony Accurso, Robert Abdallah et Frank Zampino

Photo: Archives Métro

L’Unité permanente anticorruption (UPAC) a perquisitionné mercredi la demeure de l’ex-entrepreneur de la construction, Tony Accurso.

Selon Radio-Canada, avant de se rendre à la résidence de Deux-Montagnes de l’homme d’affaires, les policiers ont aussi visité la maison de l’ex-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Frank Zampino. L’ancien directeur général de Montréal, Robert Abdallah et le président de la firme d’investissement Mindev, Frank Minicucci, ont eu droit au même traitement.

Le scandale du contrat des compteurs d’eau que la Ville de Montréal a attribué en 2007 au consortium GÉNIeau serait à l’origine de ces perquisitions, d’après Radio-Canada.

Pas moins de 90 policiers ont participé à ces opérations qui se sont déroulées dans la région de Montréal.

L’UPAC n’a pas voulu confirmer les noms des personnes dont les domiciles ont été perquisitionnés.

Tony Accurso a possédé plusieurs entreprises de construction, dont Simard-Beaudry Construction et Constructions Louisbourg. Il les a vendues en 2013 au groupe d’investissement Hexagone. M. Accurso a été arrêté en 2012 par l’UPAC qui l’a accusé de fraude, de corruption et d’abus de confiance. Il a de nouveau été menotté l’année suivante pour des accusations similaires. L’Agence de revenu du Canada et Revenu Québec l’ont aussi épinglé pour fraude fiscale.

M. Abdallah a dirigé la Ville de Montréal de 2003 à 2006. Il est un ami de Tony Accurso. Son nom a été mentionné devant la commission Charbonneau. L’ex-entrepreneur Lino Zambito a affirmé que l’ancien haut fonctionnaire était intervenu lors de l’attribution d’un contrat au Groupe Séguin pour la réfection d’un collecteur d’égout de la rue Sherbrooke, ce qui lui a permis d’empocher 300 000$. L’ancien dirigeant de la firme de génie conseil, Michel Lalonde, a confirmé l’histoire. Robert Abdallah a quant à lui réfuté ces allégations.

Frank Zampino a été élu à la Ville de Montréal, de 1986 à 2008. Il a notamment été président de la Société de transport de la Communauté urbaine de Montréal et maire de Saint-Léonard. En 2012, il a été accusé de fraude, complot et abus de confiance à la suite d’une enquête de l’UPAC.

Quant à M. Minicucci, il fait face à six chefs d’accusation à la suite d’une enquête de Revenu Québec. Il est notamment soupçonné d’avoir présenté de fausses déclarations de revenus, de 2005 à 2010.

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