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Quatre générations sous un même toit

De l’extérieur, la famille Donato-Messina ressemble à n’importe quelle famille unie. De l’intérieur, on y retrouve huit personnes et 90 ans séparent le bébé de l’aîné.

Fadwa Lapierre

« Notre maison est à multiusages. C’est un café, une maison de retraite, une pouponnière, même le chien a sa place, dit en riant Enzi Donato. Je suis très chanceux de pouvoir vivre ça, ce n’est pas un sacrifice, au contraire. »

Le père de famille vit avec ses beaux-parents, sa femme, ses deux filles, son gendre et son petit-fils.

La décision de cohabiter tous ensemble s’est prise naturellement. Pour les aînés, Italiens d’origine, il est normal d’habiter avec les siens. Il aurait été inimaginable pour eux d’être en maison de retraite. Ils ne comptent pas partir de là, ils s’y sentent trop bien!

« C’est un avantage pour nous tous, indique la mère de famille Angela Messina. Quand j’étais jeune, je rêvais que ma famille habite ensemble. Je vois des gens au bureau qui restent plus longtemps travailler pour ne pas rentrer seul chez eux. C’est triste. Nous sommes privilégiés. Nous avons les moyens d’avoir de l’aide à domicile pour mes parents, la santé… On ressent une forte énergie positive. »

C’est l’une des raisons pourquoi sa fille Sabrina est retournée au domicile familial lorsqu’elle était sur le point d’accoucher.

« On a grandi en ayant comme valeur première la famille, c’est la chose la plus importante. On peut se faire confiance. Ils m’aident beaucoup avec le bébé. Mes grands-parents ont élevé six enfants et mes parents trois, leurs conseils sont précieux. On apprend des choses tous les jours. »

Son mari, Daniel, qui s’est tout de suite senti un des leurs, partage son opinion.

Cohabiter en harmonie

La famille Donato-Messina a établi des règles pour favoriser la cohabitation.

« On a plusieurs télévisions, sinon on se chicane, lance avec humour la cadette Angela. On ne se mêle jamais des conflits des autres, pour éviter une zone de guerre. On respecte l’espace de chacun. »

Les soupers et les brunchs de fin de semaine sont aussi sacrés sous leur toit. S’il manque quelqu’un, le reste de la bande ne mange pas avant son arrivée. Même si les enfants prévoient voler de leurs propres ailes, une chose est sûre, la maison familiale demeurera leur quartier général.

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