Sylvain Bessette, un financier à la conquête de Crémazie
C’est la première fois que ce moniteur et fondateur d’une école de plongée sous-marine fait le saut en politique en tant que candidat. Membre de la CAQ depuis deux ans, il a été aussi très proche de la défunte Action démocratique du Québec (ADQ).
Mais c’est auprès de la formation de François Legault qu’il est le plus actif. « J’avais été à des congrès et à plusieurs réunions et c’est comme cela que les organisateurs m’ont approché, raconte-t-il. On m’a dit « on a besoin de toi », on m’a fait plusieurs propositions et j’ai accepté. »
Il observe Crémazie d’abord sous l’angle économique. « Ce qui pourrait aider cette circonscription c’est une meilleure situation économique, soutient-il. C’est cela qui aidera à créer des emplois. Le chômage est un peu élevé ici. »
Dans une circonscription caractérisée par une population importante d’aînés, M. Bessette observe que : « plus d’efficacité en santé, c’est primordial, que ce soit pour les personnes âgées ou pour les autres. Il faut un coup de barre pour améliorer l’accès aux services médicaux. »
Pour lui, il s’agit de procéder par des effets à plus grande échelle. « Si tout change à Montréal, ça va aller mieux partout », dit-il.
Sa campagne, il la mène directement auprès des gens. « J’ai passé beaucoup de temps à ramasser les signatures, dit-il. C’est vrai que ça prend 100 signatures, mais il vaut mieux en avoir plus pour être sûr de pouvoir valider sa candidature. »
Depuis, il s’est aussi exercé à installer ses pancartes. « Samedi j’étais au métro Sauvé, signale-t-il. Dimanche je faisais du porte-à-porte. J’ai distribué ce qu’on appelle des cartes postales et j’ai discuté avec les gens. » Après vingt jours de campagne, il avoue que ses fins de semaine sont plutôt occupées.