Un budget qui maintient les services aux citoyens

M. Ménard a tenu à rappeler que « la dotation prévue par la Ville-centre ne permet pas de financer le coût réel des services offerts aux citoyens de notre arrondissement ».

Celui-ci a aussi expliqué la problématique de l’utilisation des surplus. « Depuis 2008, nous puisons dans nos surplus pour équilibrer notre budget de fonctionnement. Pour le budget de 2014, 2 750 000 $ ont été utilisés à cette fin. Or, ces surplus sont incertains et aléatoires. En fait, ces surplus proviennent de résultats favorables au niveau des activités de déneigement, un hiver avec peu de précipitation de neige, et des revenus telle l’augmentation des demandes de permis. »

Le budget de l’arrondissement pour 2013 était de 72 030 800 $. Après l’indexation de la rémunération et des contrats, de même que l’intégration de nouvelles responsabilités et autres ajustements découlant de l’enveloppe reçue, le budget de dépenses requis pour 2014 a été établi à 72 755 100 $. Le financement de base disponible, soient les transferts centraux et les recettes de source locale, totalisait une somme de 60 362 000 $, soit un écart de financement de 12 393 100 $ avant l’application de la taxe locale sur les services et d’autres mesures de financement.

Afin d’équilibrer le budget, les élus ont adopté la stratégie d’équilibre suivante :

— des réductions de dépenses totalisant 1 447 500 $;

— une augmentation de 35 000 $ de la prévision au chapitre des recettes de sources locales;

— la reconduction de la taxe locale de 0,06 $ le 100 $ imposée en 2013 pour des revenus estimés à 6 994 800 $;

— le recours au surplus accumulé de l’arrondissement pour 2 750 000 $;

— l’imposition d’une taxe locale additionnelle de 0,01 $ le 100 $ pour générer des revenus de 1 165 800 afin de compléter le financement requis pour 2014.

Il faut se rappeler que l’enveloppe reçue de l’Administration pour 2014 est de

56 895 800 $. Celle-ci n’incluait pas la cession d’un espace fiscal additionnel tel qu’il avait été annoncé en 2012.

Réal Ménard a appelé de tous ses vœux une réforme réelle du financement des arrondissements, centrée sur le coût réel de la livraison des services pour les citoyens.

(Source : Arrondissement Mercier – Hochelaga-Maisonneuve)