Trottibus: L’IDS emboîte le pas
Les nouveaux trottibus de L’Île-des-Sœurs sont dorénavant fonctionnels. Alors que le train pédestre encadré par des adultes-bénévoles est en place à l’école IDS 1 depuis le début de l’année, voilà deux semaines que la nouvelle école primaire 2 encadre de façon plus sécuritaire ses élèves marcheurs.
Vêtus de dossards jaunes, enfants et bénévoles sillonnent les trajets prédéterminés en étant certains d’être bien visibles pour les automobilistes.
«Il y a quatre itinéraires différents se rendant à l’école primaire II et un pour la première. Le processus est identique à celui d’un autobus, il y a des arrêts et un horaire. Il y a un bénévole présent par groupe de huit enfants», explique la mère d’un élève, Dominic Seigneur.
Le service est offert uniquement le matin deux fois par semaine à la nouvelle école, soit le lundi et le vendredi, et trois fois à l’ancienne, en raison du nombre restreint de bénévoles. Les écoles de l’IDS sont les premières de la région du sud-ouest à se joindre au projet.
«Les chemins empruntés sont sécuritaires. C’est un beau projet qui encourage les enfants à adopter un milieu de vie actif», affirme le maire de l’arrondissement, Jean-François Parenteau.
Transport actif
La nouvelle école primaire était tout indiquée pour accueillir le trottibus puisqu’il n’y a pas d’autobus scolaire desservant l’institution. Le projet cadre d’ailleurs dans l’objectif initial de l’arrondissement de créer une école de marcheur.
«Tous les élèves de maternelle habitent à moins de 800 m de l’école et ceux de première à sixième année à moins de 1600 mètres. Il fallait offrir aux élèves un moyen sécuritaire de se rendre en classe», affirme la directrice de la nouvelle école, Francine Goyette.
Mise en place par la société canadienne du cancer (SCC) et financée par Québec en forme, l’idée est née dans le but de sensibiliser les jeunes.
«Nous avons fait un constat alarmant par rapport à l’obésité et aux maladies chroniques. Marcher pour se rendre à l’école procure aux enfants environ 15 à trente minutes d’activité physique par jour. Ils sont en plus sensibilisés aux transports en commun», affirme Virginie Delannoy, agente de développement au transport actif à la SCC.
Les trottibus ont été lancés en 2010. En cinq ans, 26 écoles de la région de Montréal ont participé au projet et 86 à travers le Québec. Le service est offert aux enfants de la maternelle à la troisième année. Les enfants de la quatrième à la sixième année peuvent aussi participer en tant qu’aides-bénévoles. Tous doivent suivre une formation de sécurité routière avant d’accompagner les enfants.