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Téo Taxi: Péladeau dépose une proposition d’achat

Pierre Karl Peladeau. Jacques Boissinot / La Presse Canadienne Photo: Jacques Boissinot

L’entrepreneur Pierre Karl Péladeau aurait déposé une offre d’achat, selon plusieurs médias, en vue d’acquérir incessamment les actifs de Téo Taxi, qui a fermé ses portes il y a quelques semaines déjà en se plaçant sous la loi de la protection de la faillite.

C’est au cabinet d’expertise comptable Richter, chargé d’assurer la transition et la restructuration devant être opérée chez Téo Taxi, que l’ancien chef du Parti québécois et PDG de Québecor aurait formulé sa proposition d’affaires.

D’après Radio-Canada et TVA Nouvelles, il est toujours impossible pour le moment de déterminer le montant de l’offre de M. Péladeau, ni de savoir si d’autres investisseurs potentiels ont manifesté leur intérêt dans ce dossier. À Montréal, le président de Stingray, Eric Boyko, a lui aussi déjà mentionné un intérêt pour l’entreprise déficitaire.

Le 28 février dernier, Pierre Karl Péladeau s’était dit «bien avancé» dans son processus d’acquisition de l’entreprise, après s’être entretenu avec le ministre des Transports du Québec, François Bonnardel.

En mêlée de presse après cette rencontre, M. Péladeau avait dit avoir l’impression que l’«innovation» serait au coeur de la nouvelle politique du ministère, ce qui est «de bon augure», selon lui. Il a dit avoir fait valoir auprès du ministre Bonnardel que cela exigeait «des moyens financiers et une vision à moyen et à long terme». Il a laissé entendre que la technologie de Téo Taxi pourrait être exportée, en phase avec l’objectif du gouvernement du Québec de générer des emplois bien rémunérés.

Décriant de nouveau une «réglementation obsolète» et la nécessité d’avoir un «terrain de jeu» équitable pour tous les acteurs de l’industrie du taxi, M. Péladeau avait aussi affirmé avoir «senti une appréciation du ministre de ces «considérations-là».

Téo Taxi cumule jusqu’ici une dette brute d’environ 25 M$. De cette somme, 2M$ proviennent de salaires non-versés aux chauffeurs. Quelque 400 chauffeurs salariés sont sans gagne-pain depuis que l’entreprise fondée par Alexandre Taillefer a mis fin à son service.

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