Santé mentale: le PLQ réclame un plan urgent de «mesures sanitaires»
Estimant que le Québec fait en ce moment face à des «niveaux alarmants et sans précédent» de dépression, d’anxiété, de toxicomanie et de désespoir, le Parti libéral du Québec (PLQ) réclame du gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) un plan urgent de «mesures sanitaires» en santé mentale.
«Il y a tellement de gens à travers le Québec qui sont aux prises avec des problèmes de santé mentale, que ce soit dans leur vie personnelle ou dans leurs efforts professionnels pour venir en aide aux autres», indique le porte-parole libéral en matière de santé mentale, David Birnbaum dans un communiqué de presse. Ils ne peuvent pas jouer leur rôle tant que le gouvernement ne leur donnera pas les outils dont ils ont désespérément besoin».
Le plan réclamé par le parti d’opposition officielle à l’Assemblée Nationale se décline en quatre mesures, dont la mise sur pied d’un «véritable» programme de psychothérapie public.
Le PLQ somme également le gouvernement caquiste de financer et développer une boîte à outils d’enseignement adaptée à l’âge pour les étudiants, les éducateurs et les praticiens communautaires pour maintenir une santé mentale positive en période de pandémie.
Le PLQ voudrait également voir être bonifié le financement et l’aide à l’embauche des organismes communautaires qui travaillent dans le domaine de la santé mentale.
«Les experts sur le terrain et les organismes communautaires me disent qu’ils peuvent difficilement répondre aux nombreux appels d’urgence pour de l’aide. Au cours de cette cinquième vague, il n’y a guère d’engagement identifiable que la CAQ ait présenté pour aider les Québécois à faire face à ce terrible stress sur les familles, les entreprises et les communautés», explique M. Birnbaum.
Le PLQ souhaiterait en outre voir le gouvernement provincial entreprendre un plan d’urgence de sensibilisation sur les médias sociaux et traditionnels afin de faire la promotion des mesures positives de santé mentale.
M. Birnbaum se montre critique de «l’inaction caquiste» en santé mentale qui perdurerait selon lui depuis des mois.
«La CAQ rejette l’affirmation répétée selon laquelle le Québec fait face à une crise de santé mentale. L’incapacité de désigner de nouvelles ressources essentielles, de venir en aide à des organismes communautaires, à court d’argent, travaillant dans le domaine de la santé mentale, et l’absence de formation, de soutien et d’accompagnement supplémentaires pour les éducateurs et les travailleurs de la santé ne sont que quelques exemples de l’inaction du gouvernement», soutient-il.
Rappelons que vendredi, on apprenait que la cheffe libérale Dominique Anglade se retirait de la deuxième rencontre prévue entre les oppositions et le premier ministre François Legault pour parler de la pandémie.
Les rencontres en question sont tenues à la demande des partis d’opposition de façon hebdomadaire, les vendredis, depuis la mi-décembre. Elles permettent aux différents partis de discuter des stratégies du gouvernement dans la lutte à la COVID-19.
Mme Anglade aurait souhaité que les médias puissent assister à ces rencontres hebdomadaires.
Plus de détails à venir.