COVID-19: la 7e vague s’essouffle à l’échelle mondiale
Aux quatre coins de la planète, la 7e vague de COVID-19 qui bouleverse notre quotidien depuis maintenant presque trois ans semble être sur le point de s’essouffler. Dans son plus récent rapport hebdomadaire, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique un recul des infections et des décès.
Le rapport de l’OMS affiche une baisse globale de 24% de nouveaux cas pour la semaine du 8 au 14 août 2022. Toutefois, «ces données doivent être interprétées avec prudence, car plusieurs pays ont apporté des modifications à leur stratégie de dépistage, ce qui peut avoir une incidence sur le nombre de tests effectués et par conséquent conduire à une sous-évaluation des cas détectés», met en garde l’OMS.
Le nombre de morts attribuables à la maladie a lui chuté de 6% à l’échelle mondiale, comparativement à la semaine dernière.
Omicron toujours dominant
En laboratoire, les études de séquençage du virus révèlent qu’Omicron est toujours le variant dominant. «Omicron est à l’origine de 99,3% des nouvelles infections», détaille le rapport. Entre le 15 juillet et le 15 août, 172 042 séquences ont été transmises à GISAID (Global Initiative on Sharing Avian Influenza Data), une coalition internationale de chercheurs. L’OMS précise aussi qu’il existe désormais un grand bassin de sous-variants d’Omicron en raison des «mutations successives du virus».
Et au Québec?
La situation au Québec reflète la tendance qui s’observe au niveau planétaire. Après avoir atteint un pic le 15 juillet dernier, la 7e vague de COVID-19 s’est considérablement affaiblie et affiche aujourd’hui un plateau bas stable, avec environ un millier de nouveaux cas journaliers et environ 2000 hospitalisations.
Enfin, l’analyse des eaux usées à travers la province montre aussi que la 7e vague de COVID-19 tire à sa fin. Depuis le mois de juin, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) publie des rapports évaluant la concentration de charge virale présente dans les eaux d’égout. Cette méthode «vise à fournir un signal en temps réel de l’évolution de l’épidémie et aide à identifier les prochaines vagues de COVID-19», avait expliqué l’INSPQ. Elle permet aussi d’évaluer avec plus de justesse le nombre de cas asymptomatiques, qui échappent aux méthodes régulières de dépistage.
Lors d’un point de presse mardi dernier, le premier ministre François Legault a annoncé une campagne de vaccination «massive». Le ministère de la Santé et des Services sociaux prévoit de vacciner 300 000 personnes par semaine. Avec la rentrée scolaire et l’augmentation des contacts, le Québec pourrait connaître une 8e vague à l’automne. L’évolution de la situation épidémiologique dépendra de la robustesse de l’immunité face à la potentielle apparition de nouveaux variants.