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Pitbulls: les consultations commencent aujourd’hui

Photo: Archives Métro Média
Vicky Fragasso-Marquis, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — La Ville de Montréal a donné le coup d’envoi samedi matin de ses consultations sur le règlement animalier, qui aborde notamment la question des controversés chiens de type pitbulls, auparavant interdits sous l’ancienne administration.

Comme promis, l’administration de Valérie Plante a récemment suspendu le controversé règlement adopté par l’ancien maire Denis Coderre, qui interdisait ce type de chiens sur le territoire montréalais.

Le parti de la mairesse, Projet Montréal, s’était aussi engagé à mener des consultations sur le règlement. Des assemblées citoyennes se tiendront ce samedi, puis lundi et samedi prochain dans plusieurs quartiers de la métropole.

Les Montréalais sont aussi invités à remplir un sondage, qui sera en ligne jusqu’au 4 mars. Déjà, des milliers de personnes ont répondu à l’appel, a confirmé le conseiller municipal Craig Sauvé, qui est responsable de ce dossier.

Les citoyens sont avertis: le parti exclut d’emblée l’option d’interdire les pitbulls à Montréal, car selon lui, ce n’est pas la bonne approche.

«De un, c’est inefficace pour réduire les morsures. De deux, c’est difficilement applicable», a plaidé M. Sauvé en entrevue téléphonique.

M. Sauvé soutient qu’avec l’interdiction adoptée par l’ancienne administration, certains propriétaires avaient tendance à cacher leurs chiens.

«On ne veut pas qu’ils les cachent, on veut travailler avec les propriétaires de chiens pour que les chiens aient moins d’anxiété, donc que ça mène à moins d’attaques», a-t-il expliqué.

Projet Montréal, qui consulte en parallèle des experts sur le sujet, entend plutôt se concentrer sur la prévention, notamment avec l’enregistrement des chiens et l’éducation des propriétaires.

Jusqu’à maintenant, les citoyens ont soulevé plusieurs enjeux sur le comportement canin et l’encadrement des propriétaires, a relaté M. Sauvé. Certains participants ont aussi discuté des limites d’animaux par résidence, de stérilisation et de vente d’animaux.

Le conseiller municipal se dit inspiré par l’approche de Calgary, qui utilise des incitatifs pour éduquer les propriétaires.

«Ce n’est pas juste des amendes si vous ne le faites pas. Si on met juste des mesures dissuasives, les gens vont fuir les autorités», a-t-il indiqué.

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