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Aéroports de Montréal estime des pertes de 300M$ en 2020

Aéroports de Montréal estime des pertes de 300M$ en 2020
Le nombre de passagers est en chute libre à l'aéroport Montréal-Trudeau. Photo: Josie Desmarais/Métro

Avec des pertes avoisinant les 300 M$ dans la dernière année, Aéroports de Montréal (ADM) augmente ses tarifs.
Le nombre de passagers à l’aéroport Montréal-Trudeau continue de chuter en raison des restrictions de santé publique.

«Les perspectives de reprise des déplacements aériens au niveau international se font de plus en plus sombres», affirme ADM dans un communiqué la semaine dernière.

Ottawa obligera sous peu les voyageurs à s’isoler dans les hôtels pendant au moins trois jours, à leurs frais. Cette mesure vise à limiter la contamination communautaire face à l’émergence de variants de la COVID-19. Tous les vols à destination du Mexique et des Caraïbes ont aussi été suspendus jusqu’au 30 avril.

«Personne ne devrait voyager en ce moment. Nous devons tous faire notre part pour protéger nos collectivités, et donc éviter les voyages non essentiels qui peuvent vous mettre en danger», soutient la ministre fédérale de la Santé, Patty Hajdu dans un communiqué.

Hausse des prix à l’aéroport Montréal Trudeau

Dans le but d’augmenter et de diversifier ses sources de revenus, Aéroports de Montréal a augmenté ses tarifs aéronautiques de 2,5% à l’aéroport Montréal Trudeau (YUL) et à celui de Mirabel.

Depuis le début du mois, les passagers doivent aussi débourser 5$ de plus pour les frais d’amélioration, qui servent à financer des projets d’infrastructure et au maintien d’opérations sécuritaires, pour un total de 35$.

Les frais d’atterrissage pour les avions-cargos ont été fixés à 12,40$ par 1000kg, et à 216$ pour tout autre type d’appareil. Ces hausses entreront en vigueur le 1er avril.

«ADM se trouve à la croisée des chemins, bien que nous croyions toujours en la résilience de notre industrie. À court terme, nous devons assurer notre survie pour une période encore difficile à déterminer», a fait savoir son président Philipe Rainville.

Il souhaite conserver des fonds notamment pour la construction de la station du Réseau express métropolitaine (REM). Il admet toutefois que ces hausses de tarifs sont loin d’être suffisantes.

«Nous savons que les gouvernements reconnaissent l’impact drastique qu’a la pandémie sur notre industrie, et nous continuons d’espérer que des programmes d’aides seront annoncés sous peu», ajoute M. Rainville.

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