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Montréal et Valérie Plante soulagés par le plan de déconfinement

Valérie Plante, mairesse de Montréal, devant un lutrin pendant un discours
La mairesse de Montréal, Valérie Plante. Photo: Josie Desmarais/Métro

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, se réjouit du plan de déconfinement annoncé mardi par François Legault. D’autres leaders de Montréal poussent aussi un soupir de soulagement, puisque le relâchement des mesures sanitaires permettra de «planifier la relance estivale de la métropole».

En fin de semaine, Mme Plante se joignait au milieu économique et touristique de Montréal pour réclamer plus de clarté concernant le déconfinement de la province. Le plan dévoilé mardi s’étalera finalement jusqu’au 14 mars.

Valérie Plante s’est dite enthousiaste au sujet des nouvelles règles sanitaires.

Pour demeurer compétitive, Montréal avait besoin de prévisibilité, affirmait-elle dimanche dernier. En compagnie du président-directeur général de Tourisme Montréal, Yves Lalumière, et du directeur général de la Société de développement commercial (SDC) Montréal centre-ville, Glenn Castanheira, elle avait demandé au gouvernement un plan clair de déconfinement. Ce manque de prévisibilité pouvait avoir des conséquences sur la compétitivité de la ville, notamment dans le domaine du tourisme d’affaires, soulignaient-ils.

Même son de cloche du côté du président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), Michel Leblanc, qui milite pour que les mesures sanitaires s’amenuisent afin de permettre le retour des travailleurs au bureau. Le dynamisme du centre-ville de Montréal est lié à la présence des travailleurs sur place.

Le secteur économique attendait avec impatience de telles mesures, mais aurait espéré qu’elles soient mises en place encore plus rapidement. «Il était temps! L’annonce d’un plan de déconfinement était plus qu’attendue: deux PME sur trois demandaient des assouplissements, le taux le plus élevé des provinces canadiennes», a réagi le vice-président pour le Québec de la Fédération canadienne des entreprises indépendantes (FCEI), François Vincent.

François Vincent se demande néanmoins pourquoi la fin du télétravail obligatoire et la réouverture des bars doivent attendre au 28 février. «Pourquoi ne pas leur permettre dès maintenant de reprendre leurs activités avec des limitations, quand on sait que les personnes pourront prendre un verre au restaurant ou en se rencontrant dans un domicile sans limite légale dès le 12 février prochain?»

D’autres réactions sur les réseaux sociaux

L’annonce a aussi fait réagir sur les réseaux sociaux mardi après-midi. 

Voici quelques réactions sélectionnés par Métro.

Avec la collaboration de Benjamin Aubert

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